Dans la commune de Matoto, c’est le collège Saïfoulaye Diallo, situé dans le quartier Gbèssia, qui a servi de cadre au lancement de la première épreuve. C’est le ministre de la santé et de l’hygiène publique qui a procédé à ce lancement devant les autorités communales et éducatives.
Mamadou Péthé Diallo a évoqué l’objectif de ces évaluations « les examens ce n’est pas quelque chose qui doit faire peur aux enfants. C’est une opportunité de s’arrêter et de faire une évaluation des connaissances, vérifier est-ce que les élèves ont appris, est-ce qu’ils sont sur la bonne voie. Mais aussi est-ce que nos encadreurs et enseignants font bien leur travail. Cet examen ne vise pas à pointer du doigt les faiblesses de qui que ce soit. C’est également une opportunité d’évaluer notre système éducatif et de pouvoir essayer de le qualifier», a-t-il lancé.

Cette année, au total 29.458 dont 15.332 filles affrontent cet examen national dans la plus grande commune de la région spéciale de Conakry, a fait savoir Sékou Kaba directeur communal de l’éducation de la commune de Matoto. « Les statistiques globales de la DCE de Matoto en enseignement général on a un total de 28.567 dont 14.686 filles, franco arabe 891 candidats dont 646 filles le tout Matoto au BEPC a un total de 29.458 dont 15.332 filles».

Chez le DCE de Matoto, les mesures restent les mêmes. « L’ambition de la transition, du ministre Hawing, celui des enseignants en général et des encadreurs c’est le mérite. Vous n’êtes pas sans savoir qu’après la rentrée en 7ème année et aujourd’hui c’est le BEPC et chaque candidat a dans sa tête le mérite qui l’aidera à être au lycée cela veut dire que chacun pour soit Dieu pour tous».
Pour cette première journée, les candidats seront soumis aux épreuves de droit rédaction et d’histoire.
Mansaré Naby Moussa 628-030-370