Le président de l’UDRG a participé à la deuxième journée d’audience concernant le procès des massacres du 28 septembre. Bah Oury s’est dit heureux de l’ouverture du procès et se dit disponible à apporter des informations dans le cadre de la manifestation de la vérité
« Je suis très heureux de participer à la deuxième journée de l’audience concernant le procès des massacres du 28 septembre puisque. D’une part c’est quelque chose qu’on avait attendu depuis très longtemps et de l’autre côté en temps que président de la commission d’organisation au compte des forces vives c’est un devoir moral, c’est une responsabilité de venir assister et entendre ce que les parties peuvent dire dans cette phase préliminaire et pour dire que nous sommes à l’écoute des avocats de la partie civile et qu’à tout moment, en cas de besoin nous pouvons répondre et apporter des éléments pour que la vérité puisse être bien claire», a-t-il affirmé.
Le président de l’UDRG a également estimé que l’ouverture de ce procès est une rupture avec une longue chaîne d’impunité enregistrée en Guinée. Pour lui, ce procès permettra de relever les pages de tragédie et d’impunité en Guinée.
« Je trouve que c’est un grand pas que la justice guinéenne est en train de faire et c’est un premier pas et un pas important. C’est aussi un procès de rupture par rapport par rapport à une longue chaîne d’impunité que nous avons enregistrée et c’est important pour notre avenir pour que désormais les pages de tueries, de tragédie et d’impunité soient relégués derrière nous», a-t-il laissé entendre
Hady MINTHE
