spot_img
spot_img
AccueilGUINEEAssises nationales : « On ne peut pas refuser de participer à...

Assises nationales : « On ne peut pas refuser de participer à la rédaction de l’histoire de son pays »

C’est la réponse du président du Bloc Libéral (BL) sur sa présence à la cérémonie d’ouverture des assises nationales alors que les leaders membres du bloc des 61 partis politiques ont décidé de les boycotter.

Dans un entretien qu’il a accordé à notre rédaction, Dr Faya Millimouno estime qu’il n’y a pas raison que sa formation ne participe pas à ses journées nationales de concertations.

Car dit-il, « aujourd’hui en Guinée il y a des impératifs. Il y a l’impératif de l’unité, l’impératif de la justice, l’impératif de la vérité et l’impératif de la bonne réconciliation. Si nous voulons toutes ces choses, nous devons rester ouvert au débat. Tout ne sera jamais parfait mais si on vous invite et que vous dites que vous faites dos à la République, vous perdez ».

Quant aux leaders membres du bloc des 61 partis politiques qui ont décidé de briller par leur silence au lancement des assises nationales, le leader du BL affirme précise :

« Je ne crois qu’ils aient raison mais je ne suis pas là pour critiquer le point de vue des autres. Comme je l’ai dit dans une République, on ne peut pas refuser de participer à la rédaction de l’histoire de son pays parce qu’on nous a grattés. Nous on ne se laisse pas conter l’histoire, nous allons la faire et c’est pourquoi nous soutenons l’initiative des assises. Pour nous il y a des grandes choses qui ont besoin d’être discutées entre tous les Guinéens. Nous avons tous demandé le dialogue et ça se construit petit à petit. Que le dialogue ne soit pas encore obtenu, nous ne sommes pas tous contents de cela. Mais est-ce que cela nous donne le motif de tourner le dos à la République ? Nous ne pensons pas. »

Sur les attentes de sa formation politique au sortir de ces assises nationales, le président du Bloc Libéral estime que ces journées nationales sont une occasion pour les Guinéens de se parler franchement.

« Nous n’avons pas une histoire commune, chacun raconte à ses enfants ce qu’il a ressenti de bien ou de mal, ce n’est pas normal pour un pays comme le nôtre. Il y a raison de se pardonner dans ce pays mais il faut d’abord que la vérité soit connue et que tout le monde soit impliqué. Voilà globalement ce que nous attendons de ces assises. »

Mohamed Barry

RELATED ARTICLES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Most Popular

Recent Comments