Les hommes de médias ont rendu un dernier hommage au journaliste Daouda Taban Sylla, décédé le vendredi 15 août dernier à Tunis des suites. Parents, amis, collaborateurs étaient fortement mobilisés ce mercredi 20 août pour rendre un vibrant hommage à cet homme qui a servi sa Nation avec dévouement.
Dans sa prise de parole, le ministre de l’information et de la communication parle d’un guerrier, qui s’est battu pour sa Nation sans réserve: «journaliste passionné, engagé, pétri de talent, Tamba, tu resteras à jamais dans nos cœurs. J’ai connu des moments de gloire, mais aussi des moments difficiles. En 2020 tu as été renvoyé de la RTG alors que j’étais DGA de la RTG, mais sans pouvoir register. Le syndicat de la RTG et moi avions tout fait à l’époque pour te ramener mais sans succès. Ainsi arriva le 5 septembre 2021. Le nouveau patron de la République, le général Mamadi Doumbouya me porta à la tête de la Radio télévision Guinéenne. Ton premier mot ce jour grand frère félicitations, je peux reprendre le travail, je te réponds qu’est ce que tu attends. Ma première décision ce jour, c’est de te nommer rédacteur en chef du site web de la RTG en même temps administrateur. Ensemble avec tes collègues…nous avons réussi à transformer le site de la RTG, on a changé le plan, RTGkoloma.infos devient RTGguinée.infos, avec des grandes innovations» a expliqué Fana Soumah avant de déplorer:
«Après des années de bataille avec le syndicat de la RTG, le président de la république général Mamadi Doumbouya, touché par la situation des stagiaires de la RTG accepte finalement votre intégration à la fonction publique. Mais voilà à peine intégré à la fonction publique, tu n’as bénéficié que deux (2) mois de salaire. En cet instant de deuil qu’il me soit permis de remercier le chef de l’État, qui a instruit le ministre du plan et celui de l’information de prendre toutes les dispositions pour son évacuation. Mais malheureusement la maladie a eu raison sur toi. Daouda Tamba, reporter tout terrain, guerrier assigné, tu as bien rempli ta mission. Dors en paix petit frère», s’est attristé le ministre.
Mansaré Soumah Naby Moussa
