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15ème commémoration du massacre du 28 sept 2009: des associations des droits de l’Homme font état des lieux de la situation des victimes 

L’organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme et du citoyen (OGDH), l’association des victimes, parents et amis du 28 septembre 2009 (AVIPA) et la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) ont animée une conférence de presse ce samedi 28 septembre à l’occasion de la commémoration de l’an 15 du massacre du 28 septembre 2009. Cette conférence qui s’est tenue à la maison de la presse sise à la minière dans la commue de Dixinn était de faire une analyse d’un verdict historique et l’état des lieux de la situation des victimes. 

Dans sa prise de parole, Me Drissa Traoré, secrétaire général de la FIDH a salué la patience des victimes après 15 ans de souffrance: «Je voudrais affirmer avec nous 15 ans c’est long, 15 ans c’est beaucoup on peut dire même 15 ans c’est trop mais dans le cadre de la marche de la justice il faut pouvoir cultiver la patience et surtout il faut rester mobiliser c’est pourquoi en ma qualité de secrétaire général de la FIDH, je voulais saluer la mobilisation des victimes, de ses femmes et des hommes qui dans un contexte extrêmement difficile et qui être décourageant en 2009 ont fait le pari de la justice. A cette époque, en Guinée ce n’était pas évident, il n’y avait pas de précédent, tous les crimes qui avaient pu être commis n’avaient pas jamais pu être jugé par des juridictions. Mais ces femmes et hommes meurtries dans leur cher et dans leurs âmes ont fait ensemble avec nous le pari de la justice parce que nous étions conscient et nous sommes conscient de ce que seul la justice peut permettre l’instauration d’un état de droit. C’est pourquoi il est important de ne jamais oublier cette mobilisation et surtout d’encourager la mobilisation et toujours», a-t-il dit avant d’inviter les victimes à suivre le combat pour la justice: 

«C’est une première étape franchie 15 ans après. Combien de temps attendons-nous pour la deuxième étape ? Seule notre mobilisation pourrait permettre de voir le bout du tunnel… Aujourd’hui, nous aurions pu nous satisfaire mais on ne peut jamais se satisfaire de la douleur que les victimes ont vécu, que les victimes vivent dans leur âmes mais c’est un pas de franchi. Pour la première fois, un 28 septembre nous pouvons dire nous avons une relative satisfaction. Ils nous faut continuer pour que notre satisfaction puisse être totale même si nos douleurs seront toujours là, nos cœur seront toujours meurtries…», a lancé Me Drissa Traoré. 

Naby Moussa

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