Triste réalité. En Guinée les défaites sont encouragées en dépit du saignement financier que notre État fait preuve quand il s’agit de nos équipes nationales de football en compétition des instances du foot continental et mondial.
Alors que sous d’autres cieux, en cas d’objectif non réussi, le pourquoi de l’échec est recherché et des mesures nécessaires sont prises par les dirigeants pour rectifier le tir.
Malheureusement , en lieu et place des coupes, des médailles, ici on se contente des matches nuls, parfois d’une victoire pour se retrouver au second tour d’une compétition avec l’aspect tricherie souvent à défendre. Quel pays de football la Guinée, un pays où le minimalisme footballistique bat de l’aile . Des slogans d’une autre époque où on en entend : « On a bien joué, mais ce n’est pas grave c’est le football. Il faut encourager les enfants . Ça va aller».
Ces gens qui parlent ainsi s’entendent- ils parler ? Se demandent-ils pourquoi les autres raflent‐ils des trophées collectifs ou personnels dans les tournois internationaux ? J’ose croire que les réponses sont simples, vu que les participations de nos catégories du Syli à des CAN demeurent une véritable vache à lait pour bon nombre d’acteurs de ce sport roi.
Une défaite reste une défaite et une victoire reste une victoire. Comme ce vendredi 07 juillet 2023 le Mali bat la Guinée et file aux J O de Paris 2024 et rafle la médaille de bronze et le Syli U- 23 lui se contente d’avoir bien joué seulement.
Avec des primes colossales qu’on donne à ces footballeurs, il est difficile de voir une de nos équipes nationales rentrer bredouille d’un événement comme la Coupe d’Afrique des nations de football quelle que soit la catégorie et qu’on voit des citoyens appauvris jusqu’aux Os féliciter cet état de fait.
Je signe et persiste que seule une mission bien accomplie a le mérite d’un chapeau.
Mathé Bah