A quelques heures de la célébration de la fête de Ramadan, encore appelée l’Aïd-El-Fitr, le marché central de Labé est inondé de monde. Si les clients se plaignent de la conjoncture économique, les vendeurs se plaignent de la rareté des clientèles.
Dans ce marché, vendeurs et acheteurs se bousculent. Mariama Diallo est vendeuse de chaussure au marché central, pour le moment elle garde l’espoir « on remercie le bon Dieu, cette année encore on arrive à vendre un peu. Les clients viennent. Comparativement à l’année dernière, je dirais que l’année passée était mieux. Vous savez cette année la vie est très chère, il y a la clientèle, les gens sont nombreux mais peu de personnes achètent.
Les prix n’ont pas varié. Nous demandons aux clients de venir chacun aura ce qu’il a à travers ses moyens » a lancé cette vendeuse.
Venue acheter des chaussures et des habits, Aissatou Diallo n’a toujours pas gagné « je suis venue pour acheter des chaussures et des habits pour moi et mes enfants. Mais je trouve que c’est un peu cher, je vais voir si je vais gagner pour les enfants et moi je vais me patienter prochainement. Pourquoi allez-vous patienter ? bon l’argent que j’ai envoyé ne peut pas souffrir » se plaint -elle.
Mamadou Cellou Diallo est aussi vendeur des habits et, contrairement à la première vendeuse, il se plaint de la rareté des acheteurs « cette année, il n’y a pas eu d’affluence comme d’habitude. Les prix n’ont pas augmenté mais on gagne pas des clients, les gens n’ont pas d’argent. Nous permettons aux autorités d’aider la population. Avant surtout la veille de la fête, les gens mal intentionnés venaient pour tromper notre vigilance, mais Dieu merci nous avons trouvé des solutions pour eux », a précisé Mamadou Cellou Diallo, commerçant au marché central de Labé.
De Labé, Boubacar Garki Diallo pour Kalenews.Org
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