Les autorités locales de N’Zérékoré sont en pied d’oeuvre pour extirper les produits impropres à la consommation. C’est ce vendredi 02 décembre 2022 que les activités de ratissage ont démarré au grand marché.
C’est le secrétaire général chargé des collectivités Amara Kaba qui a procédé au lancement, en présence de la nouvelle brigade de contrôle et de qualité mis en place par la direction préfectorale de commerce. Dans son intervention, il est revenu largement sur les conséquences de ces produits prohibés sur la santé de la population.
« Les produits impropres à la consommation Dieu seul sait ce que cela peut emmener comme problème de santé au niveau de nos citoyens. La plupart de nos maladies d’aujourd’hui sont d’origine alimentaire.Et si ces aliments ne sont pas retirés, ça ne fera qu’aggraver la situation. Ils peuvent aussi impacter l’économie des différentes familles. Une fois quand l’économie des familles est impactée, ça va jouer sur la nation. Plus de personnes non productives, il n’y aura pas de développer», précise Amara Kaba.
Pour gagner ce combat, le secrétaire général chargé des collectivités dans la préfecture de NZérékoré compte sur l’implication de toutes et tous.
« Je demande l’implication de tout le monde en sorte que ces produits prohibés soient retirés sur le marché. Il y’aura les sanctions judiciaires. Nous demandons aux agents de contrôle et qualité de faire le ratissage dans ça avec zéro pitié. Partout où vous constatez ces produits, saisissez. Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour le bonheur de la population. Chacun doit être conscient pour le développement et la préservation de la santé de nos populations», souligne t-il.
Le directeur préfectoral de commerce Didi Gnabalamou quant à lui revient sur les sanctions qui seront infligées aux personnes incriminées.
« Le département nous a autorisés à un contrôle, une surveillance et un ratissage des produits périmés. C’est-à-dire les produits impropres à la consommation animale et humaine. Les produits falsifiés dont la traçabilité est compromise doivent être extirpés du circuit commercial. C’est ce combat que nous sommes en train de mener dans la préfecture de N’Zérékoré. La loi alimentaire est très claire. Si on prend un produit impropre à la consommation,l’amende est égale à la valeur de la marchandise incriminée. C’est-à-dire si la marchandise incriminée est égale à 5 millions donc l’amende est égale à 5 millions aussi. Je demande aux opérateurs économiques à coopérer avec les agents de contrôle et qualité pour un bon travail», a martelé Didi Gnabalamou.
De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano kalenews.org.