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AccueilGUINEEN'Zérékoré: Vers un licenciement massif des employés de la société Forêt forte

N’Zérékoré: Vers un licenciement massif des employés de la société Forêt forte

Située à 7 kilomètres de la ville de N’Zérékoré, dans la localité de Nyanpala, sous préfecture de Samoé, l’usine de transformation des bois de la société Forêt forte peine à fonctionner ces derniers temps, faute de licence (permis de coupe des bois). Si rien n’est fait d’ici à deux semaines, la société procédera au licenciement de plusieurs de ses employés.

Cette unité industrielle a à son sein 1300 employés directs et indirects. Soucieux pour ses camarades, Cécé 2 Kolié, secrétaire général du syndicat des travailleurs de ladite société, lance un cri de cœur aux autorités du pays, pour l’octroi d’une licence à l’usine. Il l’a fait savoir lors d’un point de presse organisé ce vendredi, dans l’enceinte de la cour de la radio rurale : « Chaque année, l’État donne le permis de coupe à la société, mais cette année non. La direction de la société Forêt forte veut procéder au licenciement des employés. Il n’y a pas de matières premières pour approvisionner l’usine. Jusqu’à présent, nous ne sommes pas autorisés de couper les bois. Sans le bois, l’usine ne pourra pas fonctionner. Nous plaidons auprès des autorités du pays de nous venir au secours. On ne peut pas accepter qu’un seul employé soit licencié dans cette société Forêt forte. Nous, en tant que syndicat, demandons aux autorités de nous venir en aide. On ne veut pas que l’usine soit fermée. Après le repos biologique, jusqu’à présent, la société Forêt forte n’est pas autorisée à couper les bois. On a qu’un service minimum qui travaille actuellement à l’usine, juste une trentaine de personnes. Nous avons tapé à toutes les portes mais impossible. Tout dernièrement, le directeur était à Conakry mais en vain. Toutes les autorités locales sont au courant », explique Cécé 2 Kolié.

Ce représentant des employés de la Forêt forte se trouve dans une angoisse. Selon lui, la société n’a jamais manqué à ses obligations : « Le blocus qui est là aujourd’hui, on est étonné parce qu’on paie les taxes. Si c’est une sanction contre la société Forêt forte, on devrait vérifier le cahier de charge. Si toute la convention entre Forêt forte et le gouvernement est respectée ou pas. Le contrat de reboisement n’est pas avec la société, c’est le gouvernement qui doit reboiser selon le cahier de charge. Si les activités ne reprennent pas, nous serons obligés de descendre dans la rue pour nous faire entendre », a laissé entendre le responsable du syndicat de ladite société.

La question qui reste sans réponse pour l’heure, est de savoir si les multiples sorties de la société civile, pointant du doigt l’usine à l’origine de la destruction de la forêt forte, ont été prises en compte par le gouvernement ?

De N’Zérékoré, Gilbert Yoma Neyo Tinguiano kalenews.org.

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