La lutte contre les produits impropres à la consommation est une préoccupation majeure pour
le directeur préfectoral de commerce de N’Zérékoré. Didi Gnabalamou pense mettre en place une brigade de contrôle de qualité dans les différents marchés de la commune urbaine pour combattre la fraude commerciale. Il l’a fait savoir ce jeudi, lors d’une interview accordée à notre rédaction.
«On veut mettre en place une brigade de contrôle de qualité dans les différents marchés de la commune urbaine. Cette brigade préfectorale aura une certaine accréditation et quelques compétences. Elle va lutter contre les produits impropres à la consommation. La même brigade va veiller sur l’hygiène des lieux. Au niveau du marché d’huilerie de la scierie, les agents qui seront en place pour le contrôle du souda 4 seront bien équipé. Mais je sais que pour le moment on a l’huile de bonne qualité. La fraude commerciale nous allons nous investir à combattre. La tromperie, la falsification nous allons lutter contre ça.
Chaque semaine la brigade sortira une fois pour toute une journée, pour saisir non seulement les produits impropres à la consommation, mais aussi les produits mal conservés. La loi alimentaire est très claire là-dessus. Dans cette loi alimentaire l’amende est probablement égale à la valeur de la marchandise incriminée. Ça veut dire que si on te prend avec une marchandise de 10 millions, l’amande est égale à 10 millions», a prévenu Didi Gnabalamou.
Plus loin, le directeur préfectoral de commerce de N’Zérékoré somme les détenteurs des usines d’eau minérale de se mettre en règle faute.
« J’ai demandé les détenteurs des usines d’eau minérale de m’envoyer leurs certificats d’analyse. C’est à partir du certificat qu’on peut dire une eau est propre à la consommation humaine ou animale. Mais parmi eux, beaucoup ont des certificats expirés. Alors que le certificat n’a que la valeur de trois mois c’est à 90 jours. Je vais les contraindre à analyser leurs eaux, faute de quoi nous allons interdire la vente sur le marché», martele le directeur de commerce de N’Zérékoré.
Pour la lutte contre l’insalubrité, Didi Gnabalamou envisage également l’organisation des ateliers de sensibilisation dans les marchés.
« Le commerce est pollueur. Ce sont des commerçants qui polluent le marché. On va engager des ateliers de sensibilisation dans les marchés de N’Zérékoré. La loi est coercitive mais pour un départ on va passer par la sensibilisation, par la simulation. Il y’aura des jours où nous sortirons pour le ramassage des ordures dans les trois marchés de la commune urbaine», annonce-t-il.
De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano kalenews.org.
