La 2ème session des audiences criminelles ont ouvertes ce lundi au tribunal de première instance de N’Zérékoré. C’est le gouverneur de la région administrative Lamine Keïta qui a présidé la cérémonie d’ouverture, en présence des autorités locales. Dans son intervention le représentant de l’Etat dans la région forestière a mis l’accent le taux de criminalité dans sa circonscription, avant de donner d’inviter les magistrats du tribunal à lutter contre ces crimes crapuleux.
« La région administrative de N’Zérékoré enregistre l’un des taux les plus élevés de la criminalité en République de Guinée, à en croire les statistiques. Ces crimes crapuleux et odieux qui continuent d’endeuiller nos paisibles citoyens et qui ne cessent de les plonger dans une insécurité totale doivent cesser maintenant. C’est pourquoi il est de votre rôle de rassurer les populations et promouvoir la justice, la paix et la quiétude sociale dans cette région forestière qui a tant souffert de ces violences criminelles, en disant que le droit », a précisé le gouverneur de région Lamine Keïta.
Pour sa part, le procureur de la république près le tribunal de première instance de N’Zérékoré appelle à l’implication de tout un chacun pour la sensibilisation des populations en ce qui concerne le respect des lois de la république.
« Je vous exhorte à saisir cette occasion pour comprendre davantage le fonctionnement de la justice et savoir que les autorités de cette ville sont à pied d’œuvre pour faire de cette cité un lieu où il fait bon vivre, qu’il n’est plus question de se rendre justice. Il est important de souligner que chaque citoyen, chaque autorité dans son domaine respectif doit jouer son rôle pour la sensibilisation des populations à la base en ce qui concerne le respect des lois de la république. Cette audience criminelle qui débute aujourd’hui examinera beaucoup de situation ou des citoyens sont devenus des bourreaux prêts à tout prix à se rendre justice », souligne le procureur de N’Zérékoré.
Pour cette première journée trois dossiers étaient au rôle: Le ministère public contre Michel Doré, Michel Zogbélémou et Alexis Brehémou, tous accusés de détention d’illicite d’arme légère, assassinat, harcèlement sexuel, coups et blessures volontaires, séquestration et viols.
De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano kalenews.org.
