Le procès des massacres du stade du 28 septembre s’est ouvert ce mercredi 28 septembre 2022 à Conakry. Après l’identification des accusés et la notification des faits qui leur sont reprochés, le procès a été renvoyé pour le 4 octobre 2022. Invitée dans l’émission Mirador, la directrice régionale d’amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et du centre s’est rejouie de l’ouverture de ce procès historique.
Selon Samira DAOUD, la tenue de ce procès est une victoire pour les organisations des droits de l’homme.
« L’ouverture de ce procès c’est évidemment une très grande victoire pour les victimes, les familles de victime, pour les organisations comme la notre, côté d’autres comme la FIDH, l’OGDH (…), qui ont militée depuis longtemps pour obtenir l’ouverture de ce procès. Donc c’est une première étape, c’est pas fini tout reste à faire, il y’a des enjeux très important autour de ce procès, on espère qu’il va bien se dérouler et on y croit »,a-t-elle espéré.
Poursuivant son intervention, elle étale leurs attentes vis à vis du procès: « Pour les victimes de violence sexuelle et de viol en particulier des victimes du 28 septembre, nous attendons que leur parole soit entendue, que les faits soient établis, que les responsables soient condamnés et qu’elles soient évidemment dédommagées, qu’elles obtiennent réparation pour ce préjudice qui est gigantesque », a lancé amira DAOUD.
Mansaré Naby Moussa 628-030-370