Le coordonnateur de la cellule de veille et d’alerte d’observation des manifestations s’est prononcé sur la journée de la manifestation tenue hier jeudi 28 juillet par le Front national pour la défense de la constitution (FNDC). Contrairement aux membres du Front anti 3ème mandat qui se réjouissent de la réussite de cette journée, Gabriel Haba peint en noir le bilan de cette manifestation.
« Le bilan hier est déplorable. C’est regrettable que dans un état de droit un des acquis les plus importants en matière de liberté collective et individuelle, la liberté de manifester que je parle, soit interdite. Nous n’avions pas admis le fait que les autorités interdisent la manifestation, mais la possibilité peut être donnée à ce qu’il y ait une convention où chaque acteur va signer et s’engager quand il y’a une manifestation et que les manifestants troublent l’ordre public et qu’ils créent de la violence, qu’ils répondent de leurs actes devant la justice »,a-t-il avancé dans l’émission Mirador.
Poursuivant, il met en cause la nature de la manifestation du FNDC: « Mais aujourd’hui la manifestation d’hier commence à donner raison à ceux qui pensent que la forme et les conditions de manifestation causent encore problèmes. Nous avons constaté qu’il y a eu la violation des droits humains à deux niveaux. Il y a ceux qui ne manifestent pas, qui circulaient paisiblement, qui ont été blessés par endroits, d’autres ont été façonnés même (…). Mais de l’autre côté il y’a des enfants qui ont été instrumentalisés et utilisés pour être dans la manifestation. Et c’est ce qui est grave, ça viole la convention internationale des droits des enfants. Nous nous réservons le droit d’intenter une action en justice contre parce que nous sommes les défenseurs des droits humains. Je déplore le fait que quand il y’a manifestation, les organisateurs ne soient pas en mesure de condamner les comportements de nature à s’attaquer aux édifices publics et à créer de la violence », a dénoncé Gabriel Haba.
Parlant des tirs à balle réelle il indique. « Nous nous n’avions pas fait de constat par rapport aux tirs à balle réelle, mais le cas de mort qui a eu lieu nous avons engagés une enquête citoyenne pour voir les circonstances ».
Mansaré Naby Moussa 628-030-370
