La Plateforme nationale des citoyens unis pour le développement (PCUD), n’est pas en marge de la série de dénonciations, suite à l’interpellation musclée des leaders du FNDC. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la PCUD se dit indignée.
D’abord, la PCUD dit constater la violation de l’article 2 de la charte de la transition et dénonce une interpellation « violente » et « inhumaine » des leaders du FNDC : «Constatant la violence et l’arbitraire qui ont caractérisé l’interpellation musclée des camarades pro-démocrates entraînant des cas blessés, de traitements inhumains et dégradants, d’atteinte à l’intégrité physique, des menaces de mort, etc., La Plateforme nationale des Citoyens Unis pour le Développement (PCUD), condamne avec la dernière énergie les violences policières perpétrées contre des camarades du FNDC, par les agents de la Brigade de Répression du Banditisme (BRB). Elle exige leur libération immédiate et sans condition ».
Ainsi, l’organisation a interpellé les autorités de la transition sur la nécessité de garantir les libertés fondamentales dans le pays.
« En conséquence, la PCUD met en garde les autorités de la transition contre le recul démocratique et les graves risques encourus pour la stabilité, le dialogue social et la sécurité dans le pays, gages de réussite de la transition », conclut le communiqué.
Mohamed Lamine Souaré