Dans un contexte assez particulier pour l’économie mondiale, touchée par les différentes crises économiques, qui ont eu des conséquences et des répercussions très significatives sur les différentes chaînes et structures économiques, également sur les facteurs de mobilisation des ressources internationales.
Malgré ces diverses crises, la Guinée montre une économie résiliente dans ses différents secteurs, soutenue d’ailleurs, par les propositions de solutions durables avec ces nouvelles autorités sous la vigilance de son Excellence Général Mamadi Doumbouya, président de la République. Ainsi, de bonnes perspectives collectives rassurent davantage toute la population et les autres parties prenantes notamment les cabinets internationaux : KPMG, Southbridge et Rothschild.
Il faut signale également, des avancées majeures durant cette période de refondation institutionnelle. Des réalisations d’infrastructures modernes ; des réformes économiques et sociales ; la cartographie sociale et recensement général de la population à vocation d’état civil en cours. L’évaluation et l’identification des projets structurels au nombre d’une cinquantaine et la structuration des responsabilités des acteurs nationaux et internationaux. Sous la vigilance éclairée, de son Excellence Général Mamadi Doumbouya, président de la République et de toute la population conquise à la cause commune, qui adhère totalement, aux idéaux sans faille des acquis du CNRD.
Cependant, malgré toutes ces réalisations liées au projet durant ces trois (3) ans entre autres des constructions d’infrastructures ferroviaires ; portuaires et autres activités opérationnelles et stratégiques, les doutes et inquiétudes planent toujours chez certains experts et spécialistes des questions sectorielles et celles des actifs économiques de l’industrie minière, suite aux annonces, aveux et déclarations de ces trois personnalités publiques concernant le projet simandou.
1-En l’occurrence,son Excellence Ministre de l’Economie et des Finances, Mourana Soumah, lors de son passage à la Radiotélévision Guinéenne-RTG, dans l’émission on fait le point, affirmait ces propos :«…Qu’il faut une économie diversifiée, les mines ne donnent que les revenus pour catalyser le développement. Les mines seules ne développent pas un pays, il ya l’agriculture, le tourisme …il faut éviter la malédiction du vainqueur…» ;
2-Ancien premier ministre Kabinet Komara, conférencier lors de la troisième édition du Forum Economique d’Emergence Magazine Awards organisée au début de l’année, déclarait en ces termes, « Qu’il ne faut pas rêver, le projet Simandou ne pourra pas combler tous nos besoins d’ici 15 ans. D’où la nécessité de faire des choix stratégiques » et ;
3-Ministre Directeur de cabinet à la Présidence de la République, président du comité stratégique Simandou, Djiba Diakité, lors d’une interview Africa Forbes, affirmait : «Que le projet Simandou est une opportunité unique, grâce à la vision du chef de l’Etat, son Excellence Général Mamadi Doumbouya, pour la Guinée mais également pour tout le continent….La Guinée n’est pas ce pays minier, comme nous le pensons. Notre préoccupation ce n’est pas les mines. Nous savons tous que les mines ne vont pas forcement développer un pays. Mais comment utiliser les revenus ; comment utiliser le projet stratégique Simandou comme catalyseur pour aller impulser et développer les autres secteurs».
D’où par conséquent, ces trois propos et avis ne font que renforcer davantage les résultats de l’ancien modèle économique et financier, basé sur les impôts, taxes et redevances des projets miniers. Si c’est ce modèle, qui est encore appliqué sur le projet Simandou, la Guinée n’aura que 2% de tous les flux de revenus durant toute la durée de vie, y compris toutes ces quatre (4) composantes : mines ; chemin de fer ; ports miniers et aciérie.
Quant à notre proposition, la « Modélisation Africaine-MMA », elle répond à toutes les préoccupations de financement des programmes de développement pour toute l’Afrique. Elle prône l’acquisition, détention, exploitation, application, modernisations techniques, innovations, développement et mutations sectorielles des actifs stratégiques dans tous les secteurs de l’économie.
A l’absence du modèle basé sur la propriété et copropriété des différents actifs c’est-à-dire la Modélisation Africaine-MMA, aucun espoir ne sera permis pour la mobilisation potentielle future des ressources internes et la même théorie sur la malédiction va toujours apparaitre dans les débats médiatiques et scientifiques.
C’est-à-dire, supposons une application de l’ancien modèle, basé sur « les impôts, taxes et redevances » à un projet minier dont le flux total généré mensuellement est de 2 000 000 USD, suite à l’extraction, l’exportation et la vente des substances extraites pour un pays non propriétaire des actifs stratégiques du projet.
Ce pays va se contenter seulement à percevoir 40 000 USD par mois au titre de revenus miniers. Ce qui donne en une année, un total de 480 000 USD à percevoir et un montant de 14 400 000 USD pour une durée d’exploitation minière de 30 ans.
Par ailleurs, le reste des revenus soit un total de 720 000 000 USD, reviendrait aux partenaires propriétaires et copropriétaires des actifs structurés du projet suivant les critères de rentabilité financière : une révolution scientifique minière, sans nul doute et débat devant les modèles miniers et industriels appliqués.
Imaginons, que le projet unique simandou devrait générer 2 milliards USD dès 2030 par an, selon le ministère des Mines. Combien nos partenaires miniers propriétaires et copropriétaires de ces différents actifs du projet Simandou vont-ils percevoir par an, en référence au cas pratique ci-dessus ? Un appel solennel à son Excellence Général Mamadi Doumbouya, président de la République de promouvoir dès aujourd’hui le sujet de la propriété et copropriété des actifs du projet simandou, afin de mieux observer les réalités et sauver les générations futures de ces dérives structurelles longtemps ignorées par nos cadres des pools économiques et financiers.
C’est pourquoi d’ailleurs, nos trois personnalités publiques, avancent des signes de malédiction, afin de proposer ou voire songer aux nouvelles solutions alternatives pour l’intérêt de toute la nation et celle des générations futures. Alors notre école met à la disposition de son Excellence, Général Mamadi Doumbouya, Président de la République, la Modélisation Africaine-MMA, qui prône la propriété et copropriété des actifs stratégiques dans tous les secteurs.
Son Excellence, rassurez-vous, que seuls les revenus des actifs peuvent nous faire sortir de cette malédiction des siècles passés et nous garantir le financement du programme Simandou 2040 ; la viabilité du fonds souverain de Guinée-FSG, sa rentabilité et l’atteinte de sa mission régalienne.
Comment mobiliser une enveloppe financière en fonds propres d’une valeur de 15 Milliards USD, sans culture d’actifs économiques dans nos administrations, afin de respecter toutes les conditions et modalités de renouvellement des actifs et engagements auprès de tous les créanciers nationaux et internationaux ?
Le cabinet ingénierie, études et expertise «inteex-sarl» et son Club Modélisation Africaine-CMA sont disponibles à livrer, échanger et collaborer avec toutes les parties prenantes, afin de saisir les opportunités minières sous l’ère du CNRD et accompagner la grande vision de son Excellence Général Mamadi Doumbouya.
Ces sujets liés aux stratégies de répartition ou coopération des actifs et augmentation de la rente entre tous les partenaires miniers sont nos champs d’expertise auprès des régies financières et autres institutions plus d’une décennie.
Conclusion, sans actifs consolidés et structurés pour la Guinée, retenons tous et toutes ces conséquences structurelles entre autres, il y aura pas de facilités pour la mobilisation des financements du programme simandou 2040; pas de note rassurante avec les agences de notations financières internationales; pas de conditions financières favorables pour les prêts internationaux sur les marchés financiers; pas de viabilité, rentabilité et atteinte des objectifs et mission du fonds souverain de Guinée-FSG; pas de sources dynamiques de revenus; pas de leviers d’innovations et de la créativité, pas de moyens efficaces de lutte contre les vulnérabilités, précarités, chômage et pauvreté pour les Jeunes et femmes et pas de souveraineté économique, sauf les recours interminables aux conventions et coopérations financières internationales avec les différents clubs étrangers. Une économie riche en ressources minières et dépendante des actifs étrangers.
Par Abdoulaye SOUMAH, Doctorant en Politique Budgétaire et Fiscale des Industries Extractives dans les pays en Développement-Fondateur du Cabinet Inteex-Sarl et promoteur du Club Modélisation Africaine-CMA.