Le RPG arc-en-ciel, l’ancien parti au pouvoir déchu le 5 septembre 2021 a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 27 juillet à son siège situé dans la commune de Gbèssia. Devant les militants et sympathisants, les membres du bureau politique du parti ont largement commenté les multiples sorties des autorités actuelles sur la conduite de la transition.
Sur la sortie d’Ousmane Gaoul, ministre porte-parole du gouvernement qui annonce que la fin de la transition n’a pas un calendrier fixe, le RPG se dit inquiet.
«La fin de la transition devait inquiéter tout le monde, pas seulement le RPG, ni les partis constituant les forces vives ou bien de l’Union sacrée. Mais tout politicien aujourd’hui, tout président du parti politique devait s’inquiéter. Parce que de l’indépendance jusqu’à nos jours ce qui est écrit pour accéder au pouvoir c’est à travers les partis politiques. Mais si des idées commencent à sortir pour remettre les partis politiques au plus bas niveau comme n’étant plus les institutions pour accéder au pouvoir, il faut s’inquiéter. Donc tous les partis politiques même les pro-CNRD devraient aujourd’hui se demander où on va? Quand vous accompagnez quelqu’un vous ne savez pas la limite, il faut s’arrêter pour demander je t’accompagne mais où allons-nous. C’est ce qu’ils doivent faire aujourd’hui. Nous on l’a fait depuis longtemps, on n’a pas de réponse», a déploré Marc Yombouno.
Poursuivant, l’ancien ministre du commerce sous l’ère d’Alpha Condé a, au nom du RPG demandé aux autorités actuelles de clarifier le calendrier de la transition: «Toutes les actions sont inscrites dans le temps, même les actions de Dieu, la création de l’humanité, les sept (7) jours de la semaine tout est dans le temps. Si vous vous dites les créatures de Dieu que ce que vous faites n’est pas inscrit dans le temps alors que vous êtes dans une Nation. Donc aujourd’hui, le RPG demande encore aux autorités de clarifier ce calendrier, de nous dire qu’est-ce qu’il y a à faire d’ici le 31 décembre 2024, pour la fin de la transition. Il n’est pas tard, il n’est jamais tard de bien faire», a-t-il lancé.
Naby Moussa
