Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), a élu sur la base d’un congrès les nouveaux membres de son bureau exécutif pour un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois. Prenant part à ce congrès, Oumar Tounkara, deuxième secrétaire général adjoint sortant, s’est réjoui de l’« unification » du SLECG après plusieurs années de bicéphalisme.
« Je suis comblé de joie, hyper content de l’unification de deux SLECG qui ont vécu 5 ans de division, 5 ans de mensonge, 5 ans de manipulation(…). Dieu merci aujourd’hui les deux SLECG sont unis pour le bien des enseignants et enseignantes de Guinée », a-t-il déclaré.
Abordant la question concernant l’absence d’Aboubacar Soumah à ce congrès, il a répliqué à ces termes : « Moi, je m’occupe pas d’un individu la vie est un choix. Ceux qui veulent de la réconciliation ont répondu massivement au palais du peuple, ceux qui ne veulent pas de la réconciliation et qui ont intérêt dans la division se sont abstenus d’aller au palais du peuple. Donc, moi je ne pose pas de problème en terme d’individu mais je pose le problème en terme de principe, la démocratie c’est la diversité », a martelé l’ancien collaborateur d’Aboubacar Soumah.
Sur le congrès annoncé par Aboubacar Soumah, il a tenu à marteler : « La façon de voir un objet dépend de la position de l’observateur. Pour nous le congrès du SLECG a été un congrès inclusif. Les 33 préfectures de la Guinée, les six (6) communes de Conakry et certains membres du bureau exécutif sortant donc c’est un congrès inclusif. C’est-à-dire qui n’a exclu aucune partie des enseignants et enseignantes de Guinée », a précisé Oumar Tounkara.
Mansaré Naby Moussa
