Pour prendre part au dialogue inter guinéen, les Forces Vives de Guinée (FVG), ont posé un certain nombre de conditions. Parmi lesquelles, la mise en place d’un cadre de dialogue présidé par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’arrêt des actions à l’encontre des leaders politiques et d’opinions. Suite à l’appel à manifester des FVG, des leaders religieux ont entamé une médiation.
Une médiation qui a poussé les FVG à sursoir à la marche du 9 mars dernier. Pour Ousmane Tolo Soumah, secrétaire national de la jeunesse de l’Union des forces républicaines (UFR), les préalables posés ne sont pas difficiles à résoudre :
« Il y a un manque de confiance. Après cette rencontre les religieux, vous avez suivi ce qui se passe au niveau des médias (…) Il y en a aujourd’hui qui n’ont même pas cinq personnes derrière eux. Nous n’avons pas demandé une montagne à déplacer ou une mer à boire », a-t-il déclaré, en marge de l’AG de l’UFR ce samedi, 11 mars.
Par ailleurs, les Forces Vives de Guinée rencontrent le Premier ministre lundi prochain. Reste à savoir maintenant si les FVG vont sursoir définitivement, à leur volonté de manifester.
Alpha Mamadou Bobo Baldé
