La grève déclenchée par le collectif des enseignants contractuels de Guinée pour la réclamation des arriérés de salaires, depuis le 20 avril, se poursuit. Dans la préfecture de N’Zérékoré, les enseignants contractuels ont battu le pavé pour réclamer leurs arriérés de salaires de 7 mois.
Ils ont exprimé leur colère ce mercredi 26 avril devant devant la Direction Préfectorale de l’Education (DPE), passant par la préfecture à la mairie. Avec des pancartes à la main où on pouvait lire « pas d’argent, pas de cours», ces enseignants ont manifesté leur ras-le-bol.
« Depuis le mois d’octobre jusqu’à maintenant on n’a pas reçu l’intégralité de nos arriérés de salaires. Donc c’est ce non-paiement de nos arriérés que nous manifestons aujourd’hui. L’homme du 5 septembre avait parlé de la refondation du pays. Cette refondation doit commencer forcément par l’éducation. Si toute fois cette éducation est mise en mal, où est la refondation d’une nation? Depuis le 20 avril dernier nous sommes en grève et nous allons continuer jusqu’à la satisfaction de nos revendications», a martelé le coordinateur régional des enseignants contractuels.

«Nous rentrons dans les grandes vacances et si toutefois nous nous laissons berner par les autorités, ça deviendra grave. Cette fois ci nous n’allons pas accepter. Nous réclamons le paiement intégral de nos arriérés de salaires de 7 mois. Pas d’argent,pas de cours. Pas d’arriérés pas de cours, pas d’examens. Nous restons sereins. Nous sommes passé dans les structures déconcentrées pour essayer de leur dire notre cri de coeur», a laissé entendre Moriba Doualamou.
Il faut signaler que depuis le lancement de la grève des enseignants contractuels de Guinée, les cours sont perturbés dans les écoles publiques de N’Zérékoré.
De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano kalenews.org.