Le secrétaire général du syndicat national de l’éducation (SNE), s’est prononcé sur les 20% proposés par le gouvernement sur l’indice salarial des fonctionnaires guinéens. Selon Michel Pépé Balamou, cette proposition faite par les autorités de la transition est une moquerie à l’endroit des fonctionnaires qui créent de la richesse en République de Guinée.
« Nous ne sommes pas satisfait et le premier message que l’ont va faire passer c’est de dire au gouvernement que nous avons fait preuve de bonne foi, au gouvernement aussi de faire preuve de bonne volonté politique. Les travailleurs de Guinée ont droit à un partage équitable du profit dû au travail de tous. Ce sont les travailleurs du secteur privé, mixe, public, informel qui créent de la richesse. Nous sommes 117 milles fonctionnaires et aujourd’hui on dit qu’on est au nombre de 87 milles fonctionnaires, nous nourrissons de famille biologique, nos belles familles, nos familles parentales, nos parents au village donc le fonctionnaire est l’espoir de tout un peuple. Ce sont les 117 milles fonctionnaires qui nourrissent les 13 millions de Guinéen. Et au jour d’aujourd’hui, la marmite ne s’assaie plus sur le feu trois (3) fois par jour. Nos enfants ne vont plus à l’école parce que nous n’avons plus de frais de scolarité pour eux. Le loyer coûte cher, le transport coûte cher, le pouvoir d’achat à chuté Symptomatique de la faiblesse du pouvoir d’achat consubstantiel à la flambée des prix des denrées de première nécessité. Donc si aujourd’hui le gouvernement nous propose 20% nous pensons que c’est peu, c’est insuffisant, c’est une moquerie. Nous pensons que la base des négociations c’est 50%. C’est-à-dire 50% de proposition minimale et que nous nous quittons 100% on se rencontre au juste milieu sur la ligne médiane. C’est à ce seul prix que nous pouvons céder», a-t-il déploré avant de lancer:
« Mais entant que syndicat professionnel nous avons donné une chance au négociation. C’est pourquoi aujourd’hui tous les travailleurs s’attendaient à l’émission d’un préavis de grève qui allait courir 10 jours et après à l’avis de grève. Mais comme le gouvernement nous a dit autour de la table de surseoir au premier point qui est le point névralgique et qu’ils vont consulter les ministres sectoriels des finances, du budget, de la fonction publique et le premier ministre et qu’ils vont nous revenir le jeudi prochain, nous attendons le jeudi prochain. Si le jeudi prochain nous n’avons pas une proposition substantielle d’amélioration des conditions de vie de travail des fonctionnaires, des retraités, des travailleurs mixes et privés nous allons encore convoquer une autre assemblée générale et il reviendra à l’assemble des travailleurs de prendre une décision», a martelé Michel Pépé Balamou.
Mansaré Naby Moussa