A l’image dr la capitale Conakry, les rues de la préfecture de Boké sont quasiment désertes. La pénurie prolongée de l’essence dans cette ville minière est la principale cause de cet acte. La seule et unique station service de Koulifanya qui était jusqu’à mercredi fonctionnelle et qui assurait le service minimum est aussi close depuis jeudi. Le coût du transport urbain et interurbain a triplé affectant la mobilité des citoyens de la préfecture.
Aux dires de plusieurs personnes un litre d’essence serait même vendu à 40 mille francs guinéens au marché noir. Les piétons sont les plus nombreux dans les voiries de la préfecture.
Hassatou Lamarana Bah


