Invité dans l’émission Mirador, le directeur général de l’OGP à répondu à plusieurs questions de nos confrères le concernant.
A la première question relative à la gestion de l’OGP, le directeur n’est passé pas par milles chemins:
« Je ne dois pas du tout parler de la gestion de l’OGP sur les antennes d’une radio, j’ai une hiérarchie(…). Mais je me permets aujourd’hui de vous expliquer ce qui se passe ici. C’est une cabale qui est montée contre Mandian Sidibé de faire en sorte qu’il n’y ait jamais l’accalmie dans la maison OGP. Tous les matins, il faut qu’il y ait un sujet à débattre pour que finalement le président se dise écoutez comme il y’a trop de bruits à l’OGP je vais mettre ce monsieur à l’écart. Ce sont des pièges qu’on est en train de me tendre mais je voudrais rassurer les uns et les autres que tout le monde doit rester serein (…). Si j’ai quelque chose à expliquer , je vais expliquer à ma hiérarchie, il y’a même le conseil d’administration qui vient d’être mis en place. S’il y’a des soucis je vais les partager avec ma hiérarchie», a-t-il réagi.
En ce qui concerne les rumeurs sur la difficile cohabitation entre le de DG et le Conseil d’Administration de l’OGP, Mandian Sidibé se veut clair: « Je n’ai pas d’avis à émettre sur le conseil d’administration. Ce que je sais, le président du CA est nommé par le président de la République, moi je suis nommé par le président de la République. Nous travaillons dans l’esprit du CNRD et du président de la République. Donc il n’y a pas de raison qu’il y ait chevauchement dans ce que nous faisons», a répondu Mandian Sidibé aux journalistes de Fim.
Se prononçant sur sa convocation chez l’agent judiciaire de l’État, il rassure en ces termes : «Ça n’a rien à avoir avec la CRIEF, ça n’a rien à avoir avec un détournement. C’est un agent, en 2017, qui est tombé malade et qui est allé pour des soins en France. Il a bénéficié d’une autorisation d’absence d’un mois. Il est allé au delà d’un mois. La pathologie pour laquelle il est parti de la Guinée pour la France s’est avérée plus grave. (…). Donc il fallait continuer les explorations pour d’autres diagnostics qui ont fait que le monsieur a passé plus d’un an en France. Et donc au retour en Guinée, on lui a dit qu’il ne peut plus travailler à l’OGP et il a été licencié pour abandon de poste. Donc au temps de Capi, il a demandé d’être repris parce qu’il est revenu avec ses documents médicaux. Il n’a pas été repris. Il a profité de ma présence pour relancer le dossier. Si pour Paul Moussa et pour Capi c’était des convocations, pour Mandian c’était une invitation parce que cette fois-ci on a voulu qu’on arrange l’affaire à l’amiable», a précisé le directeur de l’OGP.
Lancinet Camara