La Commission de Suivi du Code de Bonne Conduite des Partis Politiques était face à la presse ce Jeudi. Objectif faire une analyse de la situation sociopolitique du pays mais aussi interpeller les acteurs politiques au respect des dispositions du code de bonne conduite des partis politiques. Dans sa déclaration, Tahirou bah, porte parole de la commission a déploré l’interdiction des manifestations et l’absence de consensus sur la fixation de la durée de la transition.
« La commission de suivi du code de bonne conduite des partis politiques en Guinée déplore le fait que:
•Les manifestations publiques pacifiques aient été interdites par un communiqué du CNRD du 13 mai, réitéré dans celui du 31 mai 2022:
• La relation d’entente cordiale entre la République de Guinée et la CEDEAO se détériore du fait des échanges de propos inamicaux entre les responsables des deux entités;
•Soit mis en place un Cadre de concertation inclusif en lieu et place d’un cadre de dialogue politique permanent tel que réclamé par les partis politiques et la société civile:
• L’absence d’un large consensus sur la fixation de la durée de la transition et l’ensemble des dix étapes définies par les autorités».
Le porte parole de la commission de suivi du code de bonne conduite des partis politiques a également fait des recommandations à l’endroit du CNRD, des Partis politiques et de la société civile
«Nous, membres de la commission composée des représentants des partis politiques de tout bord recommandons:
Au CNRD:
-De veiller au respect scrupuleux des dispositions de la charte de la Transition et continuer à rechercher un consensus large autour de la durée de la Transition conformément à l’article 77 de la charte de la transition;
Aux partis politiques :
S’inscrire dans une logique de dialogue et d’entente pour défendre l’intérêt du peuple pendant cette période sensible de la transition, comme le recommande l’article 33 du code de bonne conduite des partis politiques qui dispose : « Régler leurs différends par le dialogue, la concertation, la conciliation et la médiation avant de recourir à la justice s’il y a lieu».
La commission invite également la société civile à observer sa mission d’écoute, d’alerte, de veille, de propositions et d’éducation civique des citoyens pendant cette période de Transition en conformité avec la charte de la société civile.
Hady MINTHE