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La confiance se mérite, la vérité finit toujours par triompher (Aly Badra Aw)

Dans toute République qui se veut forte, juste et respectueuse de ses citoyens, certaines valeurs doivent rester inaltérables : la loyauté à la nation, l’intégrité dans l’action publique, la primauté de la justice sur les intérêts particuliers, et le respect des principes républicains. Ces vertus ne sont pas de simples formules à usage politique ; elles sont les fondements d’un véritable engagement au service du peuple.

En Guinée, malheureusement, ces idéaux sont souvent mis à rude épreuve. L’histoire politique récente nous montre que ceux qui choisissent de servir avec droiture se retrouvent bien souvent pris pour cibles. Et parmi ces figures, l’ancien ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright, occupe une place à part.

Charles Wright n’a jamais été un homme de compromis facile. Il a incarné, dans ses fonctions, un idéal de justice fondé sur la rigueur, la responsabilité et l’indépendance. Il n’a pas hésité à dénoncer, à poursuivre et à exposer ceux qui s’adonnent à la corruption ou qui utilisent les institutions pour asseoir leur pouvoir personnel. Il a fait de la justice non pas un ornement institutionnel, mais un levier pour redonner confiance au peuple guinéen. Et c’est là, précisément, que le bât blesse.

Depuis son départ du ministère, le nom de Charles Wright continue de déranger certains cercles. À chaque fois que sa possible réintégration dans les affaires de l’État est évoquée, une campagne d’intoxication est immédiatement relancée. Des accusations ressurgissent, souvent sans fondement ni consistance juridique. Des dossiers sont montés de toutes pièces, dans l’unique but de ternir son image, de l’écarter du débat national et de briser l’élan d’un homme libre.

Pourquoi un tel acharnement ? Parce qu’il a osé briser le silence. Parce qu’il a fait tomber les masques. Parce qu’il a choisi de se battre contre les privilèges indus, contre la corruption institutionnalisée, contre l’impunité érigée en système. Il a été, pendant son mandat, un ouvrier loyal du Président de la République, mais aussi un défenseur des citoyens, sans distinction ni complaisance.

Qu’on ne s’y trompe pas : Charles Wright n’a jamais prétendu être parfait. Mais ce qu’il incarne dérange profondément ceux qui redoutent la lumière. Son parcours, son intégrité personnelle, sa foi sincère, son attachement aux valeurs républicaines en font un acteur politique redouté par ceux qui vivent de l’injustice et du désordre. Il ne doit pas sa notoriété à une stratégie médiatique ou à des alliances de circonstance, mais à un engagement de terrain, constant et courageux.

Il est important que les Guinéens comprennent qu’il ne s’agit pas ici d’un simple débat autour d’une personne. Ce qui est en jeu, c’est le combat pour la vérité, pour la justice, pour une République qui protège les honnêtes et sanctionne les corrompus. Et dans ce combat, Charles Wright a fait ses preuves. Ceux qui l’attaquent le savent, et c’est bien pour cela qu’ils le craignent.

La confiance ne s’octroie pas sur la base de discours ; elle se mérite par des actes. Et ceux de Charles Wright, malgré les campagnes de diffamation, parlent pour lui. Ceux qui cherchent à le faire taire aujourd’hui devront tôt ou tard rendre compte à l’histoire.

Car une chose est certaine : on peut manipuler l’opinion pendant un temps, mais on ne peut pas faire taire indéfiniment la vérité.

La vérité finit toujours par triompher. Et avec elle, la
justice.

Aly Barada Aw
Conseiller chargé de mission au ministère de la justice

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