En marge des manifestations exigeant le départ des présidents des districts de Franwalia 1 et 2, Hèrèmakonon et Missiran, sept (7) personnes ont été interpellées.
Jusqu’à hier lundi, des jeunes en colère barricadaient des route de Frawalia, une sous-préfecture située à 45 kilomètres de la ville de Siguiri, pour exprimer leur colère contre des présidents de ces quatre districts à qui ils reprochaient des malversations financières.
Amadou Traore, l’un des Manifestants dénonce l’arrestation de ses camarades et exige leur libération avant toute négociation avec les autorités déconcentrées.
« Le préfet de Siguiri et ses secrétaires généraux ne pourront pas dire qu’ils ne sont pas informés de ce dossier. Nous avons fait plus de 9 mois sur ça, ils n’ont pas été clairs envers nous. S’ils ne pouvaient pas résoudre le problème ,ils devraient saisir la justice pour cette affaire au lieu de passser par des voies violentes», a-t-il décrié avant de poursuivre :
« Nos amis sont arrêtés. Avec tout ça, le préfet nous oblige de remettre nos recettes aux anciens dirigeants qui ont été poursuivis à la justice pour la dégradation des environnements. Il faut que ça soit clair. Tant que les policiers sont là, nous allons continuer à manifester ».
De l’autre côté, Makan Camara, porte parole de l’association Salam Dine appelle des jeunes au tour de la table.
« Depuis hier, nous sommes à l’attente des jeunes pour discuter de ce qui ne va pas, mais jusqu’à présent on n’a vu personne. Ils continuent à barricader les routes. On est dans une zone agricole, on doit se donner la main pour que la paix règne», a laissé entendre cet activiste.
La deuxième journée de manifestation a été suivie des interpellations. Des boutiques et magasins sont restés fermés et la circulation a été perturbée.
Siguiri, Sékou Franwalia Doumbouya pour Kalenews. Org
