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Femertute de médias à Kankan  : le directeur régional de la communication apporte des precisions 

Quelques jours après la fermeture de quatre radios privées locales par une inspection de l’ARPT (Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications), le directeur régional de la communication et de l’information a tenu à éclairer la lanterne des citoyens ce mercredi 9 octobre à la maison de la presse. Mamadi Kansan Doumbouya a détaillé les différents cas de ces radios qui n’étaient pas censées d’émettre dans la ville de Kankan.

Il commence par affirmer son regret de constater l’irrégularité dans laquelle évoluaient ces stations  : 

« Je suis au regret deconstater que certains individus usant de leurs influences continuent de défier l’Etat. C’est en effet, ce qui s’est révélé à la suite d’une inspection que nous avons menées discrètement dans la ville de Kankan.

4 stations de radio qui émettaient en violation de la législation guinéenne . Ce sont  : 

1-Fraternité FM appartenant à un ancien syndicaliste à Mamou avait commencé à émettre dans la ville de Kankan sans autorisation préalable donc sans aucun document administratif y afférent.

2-Badroudine FM diffusait en toute illégalité dans la ville de Kankan. Son fondateur, un prédicateur prétend que sa station est en phase d’essaie.

3-Baraka FM, implantée à Kindia s’est dotée d’un relai truqué dans la ville de Kankan sans le consentement du propriétaire. Joint au téléphone, ce dernier nous a affirmé qu’il était en pourparler dans la perspective de régler tous les documents administratifs auprès du Ministère de l’information et de la communication.

4-Le demier cas concerne la Radio Bourré FM qui diffusait elle aussi en toute illégalité dans la ville de kankan en l’absence de documents justificatifs. Alors que ladite station devrait émettre exclusivement dans la zone de Siguiri, Balla Camara son PDG dit qu’il n’a pas été associé à son implantation dans la ville de Kankan.

Au regard de tous ces manquements et soucieux de réglementer un secteur aussi sensible qu’est le monde de la presse, nous avons pris les mesures suscitées.

Je tiens à préciser que ces sanctions n’ont aucun lien avec ce que certains pourraient qualifier de restriction de la liberté de la presse ou d’une quelconque chasse aux sorcières.

En tant qu’autorité en charge du secteur dans la région, je tiens à réaffirmer que les portes de la direction régionale de l’information et de la communcation restent et demeurent ouvertes à toutes les sollicitations des promoteurs de medias».

Lamine Toutè Kaba

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