Plusieurs coalitions des partis politiques sont passées ce mardi 16 mai devant les conseillers Nationaux à l’hémicycle du Palais du peuple pour apporter leurs propositions sur ce que doit être le contenu de la nouvelle Constitution. Cet exercice rentre dans le cadre du débat d’orientation constitutionnel ouvert par le conseil National de la transition (CNT).
Prenant part, Dr Faya Lansana Millimono président du Bloc libéral (BL) et coordinateur de la coalition politique pour la rupture (CPR) envisage une constitution qui limiterait des chambres de la cour suprême à sept (7) ou neuf (9).
«Nous donnerons au CNT la réflexion que nous avons faite, je vais me limiter aux grandes lignes dans cette intervention. En 2008 lorsqu’il y a eu le changement il y avait une constitution qui dans l’organisation du pouvoir judiciaire nous avons proposé une cour suprême à l’intérieur de laquelle il y avait des chambres. L’innovation qui a été faite en 2010 a été de sortir de cette cour suprême les chambres pour en faire des institutions à part avec des bureaucraties lourdes sans même se poser la question si la Guinée en ce moment avait des locaux pour abriter ces institutions. Aujourd’hui la presque totalité des institutions créées par la constitution de 2010 sont en location. En saisi ça coûte cher au peuple de Guinée il faut éviter cela, il faut nous ramener les choses au plus simple, une constitution avec une cour suprême à l’intérieur des chambres, un nombre très limité entre sept et neuf et mettre autour de chaque juge de la cour suprême des solitudes magistrats pour l’aider à faire le travail qu’il doit faire. C’est la même chose qu’il faut penser quant il s’agit de la composition du parlement. Nous ne voulons pas un parlement bicaméral, monocaméral ça nous suffit et il avoir un nombre restreint. Même 100 personnes ça peut suffire», a-t-il souhaité.
La déconcentration des pouvoirs est une autre préoccupation du CPR, c’est Faya Millimono invite à éviter à ce que le président ait trop de pouvoirs discrétionnaires: «Il faut qu’on nous évite que le président de la République dans notre Pays ait trop de pouvoirs discrétionnaires. On a l’impression que le président peut dormir quand il rêve qu’il y a encore un cousin qui n’a pas un poste de ministre le lendemain il en cré un, il le confit à son cousin. Il faut que vous nous verroullez des choses pour qu’il y ait une loi organique qui consacre la structure du gouvernement. La Guinée n’a pas besoin de plus de 20 ministres. Dans les propositions que nous vous faisons, nous nous prononçons pour un État unitaire tel qu’il est aujourd’hui, mais avec un pouvoir central restreint pour développer suffisamment le pouvoir local où se fait le travail du contribuable guinéen. Il faut que le président de la République n’ait plus la possibilité de dissoudre l’assemblée. L’exercice de pouvoir c’est par la négociation c’est pas par la construction», a indiqué le président du BL.
«Il faut que le président soit élu avec un vice-président près à assumer le pouvoir de plein droit en cas de vacance de pouvoir. Il faut une CENI technique des gens qui soient loin des acteurs politiques», a également proposé aux conseillers.
Mansaré Naby Moussa 628-030-370