Trois (3) semaines de négociation entre le mouvement syndical, le gouvernement et le patronat sur la situation des enseignants contractuels, il n y a toujours pas d’entente.
La commission de négociation a rencontré ce samedi 26 août, les enseignants contractuels. Cette rencontre qui s’est tenue à l’école primaire de Yimbaya Tannerie, dans la commune de Matoto avait pour objectif , faire le compte rendu de la négociation en cours.
Alsény Mabinty Camara est porte-parole du collectif des Enseignants contractuels. « Nous sommes pour l’évaluation, on a dit qu’on a pas peur du concours. Mais celui qui a infiltré notre fichier par son enfant, par ses frères, par ses soeurs n’est-il pas capable d’infiltrer notre fichier encore à travers le résultat d’un concours? C’est bien possible. C’est pourquoi on leur dit que pour juger un véritable maçon c’est aux pieds du mur. Si c’est pour savoir que nous sommes enseignants qu’ils viennent nous trouver en situation de classe, qu’ils viennent nous évaluer en classe nous sommes prêts à nous livrer à cette pédagogie et académie mais en situation de classe face aux élèves. Mais s’il s’agit d’un concours qui sera orchestré, organisé comme ils l’ont toujours fait de par le passé, nous ne sommes pas du tout pour», a-t-il lancé.
Quant à Michel Pépé Balamou, secrétaire général du Syndicat national de l’Education (SNE), il rajoute: « Sachez que tous les syndicats qui sont autour de la table disent que tant que vous n’êtes pas engagés à la fonction publique, tant que vos arriérés ne sont pas payés il n’y aura pas de cours. Et que tous les enseignants titulaires, tous les enseignants contractuels, voire les enseignants du privé, on fera front commun cette fois-ci et dans 72 heures de grève des solutions seront trouvées à nos problèmes. Si vous voyez que les grèves durent c’est parce que les syndicats sont divisés, mais tous les syndicats ont conjugué le même verbe. Donc dès qu’ont donne le mot d’ordre ça va faire trembler», a-t-il annoncé.
En à croire le porte-parole des contractuels, si aucun terrain d’entente n’est trouvé d’ici au jeudi, la commission de négociation claquera les portes de négociation.
Mansaré Naby Moussa
