Une grève pourrait être déclenchée. Le syndicat national de l’éducation (SNE) dit avoir déposé une plate-forme revendicatives au ministère de tutelle depuis février 2024. Si ces revendications ne sont pas satisfaites, le syndicat pourrait passer à la vitesse supérieure. C’est ce qu’a insinué Michel Pepe Balamou dans une déclaration.
« Le syndicat national de l’éducation (SNE), informe l’ensemble des enseignantes et enseignants de Guinée que l’intersyndicale de l’éducation a déposé une plate-forme revendicative au ministère du Travail et de la Fonction Publique et au ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation depuis le mois de février 2024. A l’absence de l’ouverture d’un cadre de discussions formelle sur les points inscrits dans cette plate-forme revendicative, nous avions fait preuve de bonne foi en adressant une lettre de rappel au ministre du Travail et de la Fonction Publique M. François Bourouno qui avait décidé de nous rencontrer pour une fois autour de la table pour nous écouter. A l’issue de cette rencontre, il nous a été demandé de remonter la liste des enseignants dont les salaires sont bloqués. C’est ce que nous avons fait. Mais deux mois après, nous tournons en rond et dans un dialogue de sourds et de dupes, rien de clair n’éclaire l’horizon. Et pendant ce temps, les enseignants sont impatients et nous demandent de passer à la vitesse supérieure pour faire aboutir nos différents points de revendication, notamment : la révision du statut particulier de l’éducation, la régularisation de la situation administrative des enseignants, le paiement des arriérés de salaires des enseignants locaux et des primes des enseignants contractuels communaux non retenus et la régularisation définitive de leur situation, le déblocage des salaires de certains enseignants, le problème de la gestion de la subvention, les primes de fonctions des chefs d’établissements qui ont le même statut que les chefs de sections des Ministères et la carte d’assurance maladie».
Olladi IBrahima