A quelques jours de la clôture des 6 mois de congés techniques auquel les travailleurs de l’hôtel Sheraton grand Conakry ont été obligés par leur Direction pour cause de rénovation dudit réceptif, les employés en compagnie de leurs syndicalistes se sont retrouvés ce mardi 21 juin 2022 non loin de leur lieu de travail habituel pour uniformiser les informations et idées sur le calvaire qu’ils traversent depuis le mois de janvier dernier. Le secrétaire général adjoint de la fédération touristique, de l’hôtellerie, restauration et branches connexes Amadou Diallo est revenu sur l’objectif de leur rencontre
« La fin du mois de juin marquera les 6 mois de congés techniques lancé unilatéralement par les autorités hôtelières. Elles avaient dit que c’est pour la rénovation, je vous avoue jusqu’à maintenant cette rénovation n’a pas démarré. Les employés sont au total 203 au sein de l’hôtel qui ont été envoyés unilatéralement en chômage technique. On a souhaité l’intervention de la SFI et la Banque Mondiale qui sont venues les rencontrer et a aussi rencontrer la fédération. Pour le moment les cartes de prise en charge sont renouvelées, mais on souhaite que les travailleurs soient reconduits et suspendre le remboursement des prêts bancaires. Nous sommes à 9 jours de la fin du mois on ne sait pas qu’est-ce qui se passe, vu que jusqu’à présent la Direction ne se prononce pas et des avocats continuent à défiler à l’hôtel avec des responsables de Topaz et la Direction. Donc c’est l’objectif de cette rencontre pour demander aux travailleurs de se mobiliser et de rester prêts. Car si à la fin du mois les dirigeants décident de renvoyer les employés, on usera de tous les moyens de recours pour nous faire entendre ». A affirmé le syndicaliste.

Hawa Camara une des employées de l’établissement hôtelier, a exprimé ses préoccupations
« Depuis 6 ans je travaille ici. Ce qu’on demande c’est la réouverture de l’hôtel car beaucoup d’entre nous ont des maris qui ne travaillent pas. Cette année mes enfants n’ont pas composé par faute du paiement intégral de la scolarité. On demande au président Mamady Doumbouya de s’impliquer pour sauver nos emplois et nos foyers ». A-t‐elle rajouté.





Mathé Bah