Les rideaux sont tombés ce vendredi 21 février à Conakry sur la troisième édition du forum économique d’émergence Magazine. Organisé sous le thème «Simandou 2040: les enjeux pour l’économie», cet événement a regroupé les pouvoirs publics et le secteur privé. Durant deux jours allant du jeudi 20 au vendredi 21 février 2025, les acteurs l’économie nationaux et internationaux ont animé des panels sur les enjeux du programme «Simandou 2040» sur l’économie guinéenne.
Dans son discours de clôture, Lamine Mongnouma Cissé, commissaire générale du FEEM se montre satisfait du déroulement de cette troisième édition: «Nous voilà au terme de la 3ème édition du Forum Économique d’Émergence Magazine (FEEM) 2025, que
j’ai l’honneur de clôturer avec le sentiment du devoir accompli. Je profite de cette occasion solennelle qui m’est offerte pour adresser mes remerciements chaleureux aux participants, avec une mention spéciale pour les modérateurs et les intervenants, qui avec un art consommé ont levé le voile sur le halo de mystère qui entourait jusque-là le concept « Simandou 2040 », s’est-il réjouit avant de poursuivre:
«Ainsi durant deux jours, le thème: «Simandou 2040 : Les Enjeux pour l’Économie Guinéenne », qui a servi de fil rouge à ce colloque, a été disséqué avec aplomb et brio par les panélistes triés sur le volet. En somme des voix
autorisées quand il s’agit de porter la parole en pareilles circonstances.Voir défiler des têtes couronnées comme nous l’avons noté durant ce forum n’est pas donné à tout le monde. Il y a de quoi se frotter les mains, en tant qu’organisateur de cet événement qui, pierre après pierre, est en train d’acquérir une envergure internationale. Les débats ont permis d’appréhender le fait que Simandou, en plus d’être un moteur de croissance de notre économie, sera aussi un vecteur de diversification de cette économie qui va servir de source intarissable pour irriguer les autres secteurs.Notamment ceux de l’agriculture, de l’industrie et de
l’éducation pour éviter que la Guinée, notre pays ne rate pas le train de la cinquième révolution industrielle. «L’Industrie 5.0 étant une nouvelle ère de la révolution industrielle qui vise à intégrer l’intelligence artificielle, l’automatisation et la robotique dans les processus de production, tout en permettant aux travailleurs de jouer un rôle actif dans la prise de décision», a mentionné Mongnouma Cissé.
«Ces travaux qui s’achèvent sur une note positive, permettront de produire un vade-mecum, qui sera adressé aux décideurs publics et privés, ainsi qu’aux missions diplomatiques et aux partenaires au développement. Dans l’espoir qu’ils en fassent bon usage», a-t-il fait savoir.
Naby Moussa