Visiblement, le front national pour la défense de la constitution (FNDC) ne restera pas en marge de la mobilisation lancée par le SPPG. Le mouvement qui a lutté contre le troisième mandat d’Alpha compte apporter son soutien à la presse. Certains de ses membres ont rentré le syndicat de la presse à son siège.
A cette occasion , Bilo Bah, responsable des antennes mobilisation et action du front, a exprimé la préoccupation du mouvement face au brouillage des médias et la restriction de l’internet qui constituent pour des canaux incontournables pour l’exercice de la liberté d’expression, un des principes de la démocratie.
« Nous constatons pratiquement que rien ne symbolise la démocratie dans ce pays, les fondements de la démocratie (notamment la presse), sont menacés et restreints, l’espace civique est restreint, nous n’avons ni internet, ni les médias qu’on a l’habitude d’écouter. Nous sommes là en tant que structure qui lutte pour l’instauration de la démocratie. Nous avons entrepris cette démarche d’échange avec le syndicat de la presse professionnelle de Guinée, notamment le général Pendessa qui est un activiste très engagé et qui joue de façon pérenne son rôle de syndicaliste dans ce domaine pour lui apporter et à toute la presse notre soutien, échanger avec eux pour un partage d’expériences par rapport à la mobilisation prévue le 18 janvier prochain. Lorsqu’il y’a un appel à mobilisation venant de la presse, nous nous sentons concernés et nous jouerons notre partition pour que cela réussisse. », a indiqué Bilo Bah.
« On n’a plus besoin de peindre la situation que nous vivons actuellement, parce que chacun, la vit au quotidien, nous devons sortir de cette résignation et de cette résilience pour réclamer nos droits, parce que ces droits là doivent s’arracher », a-t-il a martelé.
Face au brouillage des médias et restriction de l’internet dans le pays, le SPPG compte manifester le 18 janvier prochain.
Olladi Ibrahima