Récemment accusé par Jean Pierre Koly Goepogui d’avoir fait intégrer ses proches à la fonction publique par des faux matricules, le ministre du travail et de la fonction publique a donné sa part de vérité ce mercredi 10 mai, en plénière séance de questions réponses avec les conseillers nationaux. Selon Julien Yombouno, cet agissement de part et d’autre est le fait qu’il ait engagé des réformes à la fonction publique.
« Je dis que tous les agissements contre nous et notre équipe aujourd’hui, ce qui est derrière ça les gens ne veulent pas de la biométrie. On le dit en connaissance de cause. Parce que ça n’a pas été facile qu’on lance d’abord l’opération. Les gens ont monté des cabales. On va jusqu’à dire que moi-même si je suis contre les gens en double mandatement, c’est parce que moi-même je suis en double mandatement…», a répliqué le ministre.
« Maintenant le cas Koly, koly ne peut pas être plus loyaliste que le roi. J’ai dit c’est maintenant que lui il a commencé ses sorties. Est-ce que le conseil sait que depuis 9 mois, bientôt un an sur la base de certaines informations que je recevais, que j’ai pris le temps de vérifier petit à petit, j’ai fait interpeller près de 8 cas de mon propre département ministériel pour des soupçons de trafic de matricules, de corruption et de fraudes… Les gens ont envoyé plusieurs menaces de morts contre moi-même qu’ils vont me couper la tête et celle de ma famille parce que j’ai osé conduire ces gens là à ce niveau là c’est-à-dire en justice. Il y a trois mois j’ai transmis une autre plainte. Bref donc koly peut dire ce qu’il veut. Mais ce qui est clair, ce n’est pas la personne de koly qui m’intéresse mais les pratiques que nous decrions. Quand il dit que pratiquement tous les matricules commençant par 3 sont des faux matricules à la fonction publique, mon matricule ne commence pas par 3, c’est le sien et celui de son fils qui commencent par 3. En plus certains pensent qu’il est de la fonction publique, mais non. C’est quelqu’un qui relève du cabinet de la sécurité. De toute façon s’il reproche à certains agents de la fonction dans la fraude, nous on a la conscience tranquille. Nous assumons au nom de la continuité de l’administration. Aujourd’hui, il n y a aucun de mes agents qui ne soit sur menace. Si on pense que les gens ont inscrit d’autres personnes à la fonction publique, nous on est ouvert à toute forme d’enquête. J’ai dit clairement, le jour où on va voir que moi j’ai inscrit quelqu’un à la fonction publique, sur l’honneur je vais demander qu’on me pend au pont 8 novembre. Je suis sûr de ce que je fais et de ce que je dis», a rassuré Julien Yombouno.
Mansaré Naby Moussa 628-030-370