Le tableau est triste à pleurer. Le procédé, lui, reste le même : détestable et cyniquement destructeur des bonnes réputations. Il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux et certains médias pour régler des comptes. C’est exactement ce à quoi nous assistons aujourd’hui. Et Ousmane Doumbouya en fait les frais, alors qu’il n’y est pour rien, nous dit-on.
On perçoit derrière cette campagne de diffamation une réelle volonté de nuire à la réputation de ce discret et taciturne conseiller à la Présidence de la République. Un homme décrit dans les coulisses du palais Mohamed V comme un cadre sérieux, animé par le sens du devoir, de la responsabilité et de la loyauté envers son patron, le Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, avec qui il entretient, depuis des années, de solides relations de confiance.
Sous les cieux guinéens, avoir une telle réputation suffit pour devenir une cible à abattre. C’est ce dont Ousmane Doumbouya est victime.
Alors, pour parvenir à leurs fins, ses détracteurs ont trouvé un dossier à lui coller : celui de l’attribution d’un permis minier. Les faits sont volontairement déformés, charcutés. Les accusations sont grotesques. Selon ce qu’on entend de la part de ces envieux, Ousmane Doumbouya et le ministre des Mines auraient empoché 20 millions de dollars, soit près de 200 milliards de francs guinéens. Diantre ! C’est presque de l’ironie. Mais en Guinée, on le dit souvent, plus le mensonge est gros, plus il a des chances d’être cru. Sauf que celui-ci, semble, toutefois, trop énorme pour être pris au sérieux.
« La seule vérité dans cette affaire liée à l’attribution du permis minier, c’est la volonté manifeste de nuire à la réputation d’Ousmane Doumbouya. Je peux vous assurer qu’il n’a strictement rien à voir avec ce dossier. Aucun lien, ni avec les Chinois ni avec les Guinéens qui se disputent le permis », affirme un acteur bien introduit dans les deux camps.
Ce qui ressemble à une campagne soigneusement orchestrée pour ternir l’image du conseiller du Président Mamadi Doumbouya prend aujourd’hui des allures de château de cartes prêt à s’effondrer.
Sadikou