Dans un contexte assez particulier, pour l’économie mondiale touchée par les différentes crises, qui auraient naturellement des conséquences et des impacts très significatifs sur les différentes chaînes et structures des économies diversifiées. Ces crises, sont caractérisées par les multiples réalités sous plusieurs formes pour chaque nation, disposant des outils, des voies et moyens de réaction disproportionnée entre les acteurs en matière de relance du financement des programmes de développement. Par ailleurs, pour atténuer ces effets dynamiques sur les économies non planifiées, il faut impérativement revoir des stratégies et leviers résilients et efficaces, afin de rendre plus viables les finances publiques et les alternatives d’atténuation des chocs internes et externes.
Les pays en voie de développement, dont les économies sont tributaires des ressources naturelles en général et celles minières en particulier, n’échappent pas à cette réalité. Selon chaque situation et circonstance, en face des mesures concrètes à préconiser doivent être analysées, raffinées et appliquées à la lettre, selon les recommandations des experts nationaux et internationaux.
L’économie guinéenne, particulièrement dépendante des ressources minières, des actifs stratégiques et des industries étrangères à plus de 80%, est dans une nouvelle préoccupation institutionnelle et économique de son histoire, qui d’ailleurs, fait face à de nombreuses contraintes budgétaires, malgré une tendance soutenue de la mobilisation des ressources fiscales par la nouvelle équipe de l’Administration des impôts.
Pour l’année 2025, l’administration fiscale, sous le leadership de la nouvelle Directrice Générale des Impôts, Mme Fatoumata Foula Diallo, reconnue pour sa rigueur dans le management et une compétence avérée des procédures fiscales, a réalisé une performance dépassant les 100% des prévisions mensuelles depuis janvier 2025. Malgré, des conditions peu favorables pour les services d’assiettes, l’Administration fiscale tient efficacement une tendance de mobilisation accrue des ressources internes, et continue de tracer favorablement l’histoire et marquer les esprits des collaborateurs de cette régie financière.
La nouvelle Directrice Générale des Impôts, incarne depuis sa prise de fonction, une valeur exceptionnelle en matière de gestion des dossiers fiscaux, doublée d’une moralité irréprochable. C’est pourquoi, d’ailleurs sur les questions de mobilisation des ressources internes pour l’exercice 2025, l’enveloppe financière assez remarquable assignée à la Direction Générale des Impôts par la Loi de Finances initiale 2025, tourne autour 18 394 Milliards GNF contre 15 325 Mds GNF en 2024, soit une hausse de 20% des objectifs à atteindre. Cela illustre une détermination de la nouvelle équipe managériale des impôts à relever le défi. Certes, il est exceptionnel et sans précédent, le pari est déjà gagné, juste avec un nouveau style de management instauré par cette Directrice Générale des impôts, une experte en matière de procédures fiscales, une relation mutuelle avec les contribuables, le respect des obligations fiscales et une écoute attentive et un climat de confiance vis-à-vis du personnel, sans exception de la hiérarchie supérieure, aux agents de l’administration centrale, régionale, communale et préfectorale.
Dès sa prise de fonction, une mention particulière sur les leviers de capacité de mobilisation fiscale, était son chantier battu. Une nouvelle dynamique de recherche des voies, moyens et possibilités stratégiques et opérationnelles, permettant à toute l’administration et responsables de projets à atteindre des objectifs de mobilisation des recettes fiscales, était également sa préoccupation. C’est dans cet élan d’analyse, qu’elle a proposé quelques pistes de solutions idoines pour la réussite de ces différents objectifs projetés, qui sont d’ailleurs conditionnés par les outils de gestion axée sur les résultats (GAR) et mesure de performance de l’administration dont entre autres :
Les séries de communication des agents de l’administration fiscale auprès des contribuables et autres associations des entrepreneurs sur les enjeux et défis du civisme fiscal et responsabilité citoyenne des entreprises ;
Le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des agents de l’administration fiscale aux avantages de traitement avec le SAFIG2 ;
La création d’un cadre de dialogue entre toutes les parties prenantes pour une synergie d’action responsable et motivée, afin d’activer les autres leviers de mobilisation des ressources ;
Des séries de réporting régulier permettant une évaluation efficace de sa politique de gestion et management ;
L’instauration d’une nouvelle culture de gestion et rendement de l’administration fiscale par la mobilisation des recettes fiscales etc.
Nous constatons, selon les termes des promesses présidentielles, missions et activités annoncées par son Excellence, président Général Mamadi Doumbouya lors de l’adresse à la nation au mois de décembre 2024, que les différentes obligations de résultats, assignées aux différents départements auront des impacts sur les comportements des Administrateurs et Agents à tous les niveaux, particulièrement ceux des administrations fiscales et douanières, pour les motifs de mobilisation des recettes et conditions socio-économiques assez particulières en termes de financement du programme simandou 2040.
C’est pourquoi, la Direction Générale des Impôts-DGI en sa tête, Mme Fatoumata Foula Diallo, applique parfaitement et sans faille les recommandations et feuille de route de sa hiérarchie supérieure, à travers sa compétence technique, managériale et maitrise de l’administration fiscale.
En conclusion, l’administration fiscale à vocation technocrate et managériale sous le magistère de la Directrice Générale des Impôts à tendance à tenir de nouvelles promesses, tourner certaines pages de son histoire et s’ouvrir vers de nouvel horizon très promoteur, face aux enjeux et défis de rareté des ressources externes et problématiques de non diversification des sources de revenus aux actifs stratégiques.
Par Abdoulaye SOUMAH, Doctorant en Politique Budgétaire et Fiscale des Industries Extractives dans les pays en Développement-Fondateur du Cabinet Inteex-Sarl et promoteur du Club Modélisation Africaine-CMA.