Le PIB mondial est un comme un grand gâteau, avec les États-unis qui ont le PIB mondial ou la part du gâteau la plus importante tournant autour de 15 mille milliards de Dollars.
La Chine se place aujourd’hui à la deuxième place du classement mais avec un PIB/habitant relativement faible qui la place en milieu de tableau au niveau du PIB/ habitant mondial.
La question des inégalités sociales se pose avec insistance et le partage de la part du gâteau mondial convoque à la fois notre humanisme, notre empathie et interroge sur la doctrine économique qui s’impose et qui fonde notre régime de croissance mondiale.
Or, le monde produit des richesses, la terre n’a jamais autant produit de richesses, mais la quête de dividendes toujours plus élevés nous pousse parfois à fermer des entreprises alors même que l’activité est rentable…
Or, les mouvements de revendications pour une plus grande justice sociale prennent de l’ampleur, pendant que le capital paie plus que le travail il faudrait un meilleur équilibre des revenus. Une plus grande redistribution afin que l’eau potable coule dans tous les robinets plutôt que de voir un monde où il y a des fontaines de champagne qui coulent à flot dans certains ménages, tandis qu’il n’y a pas d’eau dans d’autres…
Le défi du partage des ressources et d’une croissance inclusive se pose donc avec insistance aux pays développés mais aussi aux pays du Sud.
J’observe avec curiosité la politique de mes dirigeants la Guinée face à la montée des inégalités sociales, mais surtout à la manière dont ils vont traiter les indigents et l’extrême pauvreté…
J’observe aussi les grandes nations du monde qui font face à un ralentissement de la croissance mondiale mais aussi qui ne sont pas aveugles face à la misère du monde en témoigne la pression migratoire qui frappe à leurs portes…
Nous verrons si cette génération de leaders, d’acteurs sera à la hauteur des problématiques du monde contemporain.
Alseny Thiam