Aboubakr Guilavogui, figure charismatique et ardent défenseur des causes panafricanistes, se dresse aujourd’hui comme le héraut d’une renaissance longtemps attendue : celle de la FEANF (Fédération des Étudiants d’Afrique Noire en France), jadis force incontestable de la mobilisation intellectuelle et politique des étudiants africains. Dissoute par les autorités françaises dans un contexte de tensions postcoloniales, cette organisation, naguère considérée comme une menace à l’ordre établi, renaîtra très bientôt sous l’impulsion de Guilavogui. Animé par une vision audacieuse et inspirée, ce dernier aspire à ressusciter ce puissant réseau, non pas comme une réminiscence nostalgique, mais comme une entité moderne, capable de répondre aux enjeux contemporains de l’Afrique et de sa diaspora.
La rencontre qu’il projette avec le président Emmanuel Macron, en 2025 à l’Élysée, s’annonce décisive. Loin d’être une simple audience protocolaire, cette entrevue se veut être un dialogue de fond sur l’avenir des relations franco-africaines, à la lumière de l’histoire commune, parfois tumultueuse, qui lie les deux parties. Le leader Guilavogui, porteur d’une verve aussi subtile qu’incisive, espère également discuter des conditions dans lesquelles cette dissolution fut imposée, tout en plaidant pour une reconnaissance des droits des étudiants africains, hier et aujourd’hui. Sa démarche, à la fois iconoclaste et profondément ancrée dans les réalités géopolitiques actuelles, interpelle : peut-on réellement réconcilier les idéaux d’antan avec les aspirations d’un continent en pleine mutation ?
Somme toute, ce jeune qui compte attirer toutes les attentions comme il le promet, déposera t-il ses valises à l’Élysee quand bien même on sait qu’il ne recule devant rien ? Une question à l’histoire, la réponse en 2025.
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