René Descartes nous enseigne qu’il « faut éviter soigneusement la précipitation et la prévention et n’accepter aucune chose pour vraie avant de la connaître comme telle ». Cette maxime, concorde parfaitement avec la vie de celui que l’on surnomme « le prophète politique » dans le pays de Sékou Touré. Le doute planait, l’incertitude menaçait les esprits même des plus avertis, mais les mieux éclairés savaient que le ministre d’État Tibou Kamara n’est et ne sera jamais coupable de détournement de fonds publics. Autant mieux l’on savait qu’il est innocent autant tout se disait sans la moindre prudence parfois avec une certaine caricature empreint d’une violence à une géographie exiguë.
Aujourd’hui la justice Guinéenne l’a blanchi de tout soupçon que ce soit. Encore une énième fois Tibou Kamara à qui l’on prédit toujours des ennuis judiciaires à chaque changement de régime du fait de son ascension politique, vient de sortir victorieux et brille comme le jour avec vivacité et ténacité habituelles.
Les hommes publics parfois sujets à tout dans l’opinion publique, vivent au quotidien une vie assez difficile dans l’ombre. Mais c’est la vie publique dira-t-on ! Elle a ses risques et ses atermoiements que beaucoup feignent d’ignorer.
Dieu est vérité et le temps est meilleur juge. Tibou est libre et sera toujours libre. Que cela soit aussi clair.
Maintenant que tout le monde sait de quoi il s’agit que les esprits reprennent leurs places et attendent la suite de son destin.
Pour votre gouverne.
Par Aboubakr Guilavogui
