La 2ème secrétaire générale adjointe chargée des relations intérieures de la confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), s’est prononcée sur les violences faites aux femmes et filles à l’occasion des jours d’activisme. Selon Sauphie Danielle Kourouma, en République de Guinée les statistiques des violences basées sur le genre sont alarmantes car 90% des femmes et filles sont victimes de mutilation génitale féminine.
« il faut avouer que les statistiques sont alarmantes. Si on prend les statistiques récentes de 2023, il faut dire déjà que 90% des femmes et filles sont victimes de mutilation génitale féminine. Ce qui est extrêmement une chose grave. Et de toutes les violences qu’elles soient varbales, physique, le harcèlement, qu’elles soient conjugales, qu’elles soient sexuelles ou encore économiques il faut dire que les statistiques elles sont alarmantes. 80% des femmes et des hommes subissent des violences de ce genre. Donc franchement il est temps pour nous de mettre fin à ces violences», a-t-elle fait savoir avant d’inviter les autorités à mettre un support juridique pour préserver chacun dans son activité:
« Il est temps pour nous depuis deux (2) ans déjà nous sonnons l’alarme que notre Pays doit ratifier cette convention afin de mettre les gens avec un support juridique. Mais j’avoue que jusqu’ici nous ne sommes pas entendu. Notre message est que le gouvernement nous entende de bonne oreille, il faudrait pas notre pays soit en reste, beaucoup de Pays on déjà ratifié la convention, près de 50 pays déjà dans le monde ont ratifié et les pays africains pour la plus part. Donc nous souhaiterions de tout coeur que nous aussi nous faisons partie de cette liste des concerts des hommes qui reconnaissent les droits des femmes et des filles parce que ça fait partie des droits humains», a lancé Sauphie Danielle Kourouma.
Mansaré Naby Moussa
