Depuis l’étranger, Nadia Naman fustige le discours du colonel Mamadi Doumbouya à l’assemblée générale de l’ONU. Pour elle, ce discours du président de la transition en Guinée est en déphasage avec les engagements qu’il pris le 05 septembre.
« Il y’a tant a dire sur ce discours aussi bien que sur le fond que sur la forme. Sur le fond on peu le caractériser par deux mots. Ce discours est une parjure. Le président de la transition s’est rendu coupable de parjure. Il a violé son serment. Dans un État normal avec des institutions fonctionnelles, on serait probablement acheminer vers sa destitution.
On est profondément surpris que nulle part dans son discours il est question de retour à l’ordre constitutionnel, alors que cette question là intéressait les Guinéens, les partenaires techniques et financiers, les amis de la Guinée.
Venir à cette tribune des Nations Unis affirmer haut et fort avec l’argent du contribuable, que le modèle démocratique a du mal à s’adapter à nos réalités, à nos coutumes, à notre environnement et puis plus loin dire que ce modèle a surtout contribué à entretenir un système d’exploitation de pillage économique de nos ressources, pour moi cela relève d’une véritable imposture», a fustigé Nadia Naman.
Par ailleurs, pour cette communicante de l’UFDG, le colonel lance un message particulier dans son discours.
« C’est un message extrêmement dangereux qu’il envoie pour les partis politiques et républicains qui se sont engagés à accéder à la magistrature suprême par des voies républicaines. Est-ce que les exportateurs occidentaux de la Démocratie ont empêché le CNRD de déclarer ses biens et de respecter les règles les plus élémentaires en matière de passation des marchés publics ?
Est-ce que la faute au modèle démocratique si on décide de politiser les administrations publiques? Est-ce que c’est la faute au modèle démocratique si le CNRD réprime dans le sang à toute tentative de manifestation », s’interroge Nadia, c’était dans l’émission Mirador.
Olladi-Ibrahima