Après la suspension du directeur général et du rédacteur en chef de la RTG par Mme la ministre de l’information et de la communication, des pourparlers ont été engagés entre le syndicat des travailleurs du Média d’État à travers une médiation engagée par le Premier ministre et le ministre du travail et de la fonction publique.
Après plusieurs jours de négociation, sans succès, les travailleurs de la RTG se sont mobilisés ce vendredi 19 mai au siège du département de l’information et de la communication pour exiger la levée de la suspension de leurs responsables. Sur les lieux ils se sont confrontés aux gendarmes.
« Le ministère de la l’information et de la communication est pour tous les journalistes. C’est chez nous mais s’ils le transforment en un camp militaire vraiment on ne comprend plus rien. Moi j’ai été brutalisée, je me suis battue avec un gendarme. On ne va pas lâcher. Je ne défends pas la cause de Fana Soumah mais je condamne l’injustice», a fustigé Rougui Cissé journaliste animatrice chef des opérations service marketing à la RTG 2
« On était pas venus pour les agresser, nous sommes venus ce matin pour dire à Mme la ministre que désormais on ne veut plus sa collaboration et elle n’a qu’à rendre le tablier. J’étais en train de sortir directement les militaires m’ont pris en me traînant à terre on s’est vraiment tiraillé et j’ai résisté mais ils étaient plus nombreux que moi. Moi je représente tout Bembeto, Cosa et autres. J’ai été arrêté ils m’ont faire monter dans leur pickup mais je suis descendu et vous voyez ma chaussure a été vandalisée. Mais jusqu’ici le combat continue tant qu’on ne trouve pas satisfaction», Explique Moussa Soumah
Au moment où nous quittions sur les lieux, la tension était vive et une quinzaine de pickups de gendarmes était aussi postée à la devanture du ministère.
Ibrahima 2 Diané pour kalenews