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Les forces vives retirées du dialogue : Bah Oury n’entend pas négocier les questions de justice

Parlant du départ des forces vives de Guinée du dialogue dirigé par les chefs religieux, Bah Oury est revenu sur les points chauds des négociations. Le président de l’UDG laisse entendre que ce sont des questions de justice qui ne peuvent être négociables, du moins pas au début de la procédure.

« Il faut clarifier les choses. Quels sont les points où il y’a des contradictions majeures entre ceux qui se sont baptisés Forces Vives de Guinée (FVG) et les autorités de la transition ? Les points d’achauffement tournent autour des questions de la justice», indique-t-il.

Et sur les dossiers judiciaires concernant les acteurs de la société civile et des partis politiques, Bah Oury pense que l’exécutif ne doit pas s’immiscer dans le judiciaire. Par contre, il estime que la justice doit se prononcer. Et qu’à la suite l’exécutif pourrait intervenir.

« Le pouvoir exécutif n’a des moyens d’actions qu’après que la justice a fini son travail. En ce moment là il y’a les pouvoirs discrétionnaires qui sont dévolus au chef de l’Etat qui peut user de cela: par des mesures de grâces, des mesures au niveau du CNT ou de l’Assemblée Nationale, par une amnesty éventuellement. Mais tout au début du processus dire de ne pas agir, ce serait même un reniement pour le CNRD qui est en train de faire des efforts sur le plan de la justice, liés au crime de sang quelque chose d’historique à travers le jugement du procès des massacres du 28 septembre», a laissé entendre Bah Oury dans Mirador.

Pour le président de l’UDG, il faut se mettre dans le contexte pour savoir ce qui est acceptable, ce qui peut être négociable et ce qui ne peut l’être.

Olladi Ibrahima

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