Des femmes étalagistes s’installent aux artères de la route du centre-ville de Boké. Elle justifient leur situation par le manque de place dû, selon elles, au retard des travaux de construction du marché Pereyah, dont la finition était prévue pour 03 mois par les autorités communales.
Cette occupation anarchiste crée des embouteillages et des accidents de la circulation, causant ainsi d’énormes préjudices aux conducteurs d’engins roulants et aux piétons.
M’Mah Sylla, venue acheter des condiments, a du mal à trouver un chemin: « il n’y a pas de routes ici, les vendeuses occupent complètement la route. Elles étalent leurs marchandises et quand tu renverses la marchandise ça devient des problèmes », déplore-telle en poursuivant : « Je demande aux autorités de Kindia de prendre toutes les dispositions pour faciliter la circulation des engins et piétons ».
Traverser le centre-ville de Boké est devenu un véritable casse-tête pour les détenteurs d’engins roulants, témoigne Ibrahima Sory Soumah, conducteur de taxi moto « même si tu klaxonnes, c’est comme si ces femmes n’entendent pas et quand tu parles elles t’insultent en te disant que la route c’est pour tout le monde. Vraiment cela nous fatigue beaucoup.
C’est pourquoi quand d’autres sont pressés, ils contournent la ville, mais tout cela ce sont des soucis parce que quand tu contournes la ville, la moto consomme plus et tu dois déposer la recette », indique conducteur.
Ces occupations anarchistes se passent sous le regard impuissant de la police et des autorités communales.
Hassatou Lamarana Bah