Le Front national de la défense de la constitution (FNDC) a annoncé une série de manifestations le jeudi 28 juillet et jeudi 4 août sur toute l’étendue du territoire national pour exiger des autorités de la transition le retour à l’ordre constitutionnel dans un bref délai. Interrogé ce mardi dans l’émission Mirador sur l’opportunité de ces manifestations, Aliou Bah, de la branche politique de ce mouvement citoyen estime :
« il se trouve que les lignes ne bougent pas. Nous nous avons des droits (…). Vous savez nous avons acquis des droits et des libertés dans ce pays sur la base d’un sacrifice que les gens ont consenti on ne peut pas remettre ça en cause. Le FNDC au même titre que les autres entités de la république doivent disposer du droit de manifester en fonction des contextes et des revendications », dénonce-t-il.
« Les revendications du FNDC restent et demeurent légitimes. Les inquiétudes de la dynamique sociale restent et demeurent légitimes », a fait savoir le président de MODEL.
Sur la question de savoir si le FNDC n’aurait-il pas donné une chance à la médiation pour une sortie de crise, Aliou Bah précise: « Nous sommes restés ouverts, disponibles et ça c’est déjà beaucoup. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut utiliser d’autres moyens de pression à travers les manifestations de rue qui sont des manifestations pacifiques et l’appel à manifester que le FNDC a lancé auquel le MODEL souscrit y compris les autres plates-formes. C’est un appel républicain et conforme aux dispositions légales (…) »,dit Aliou Bah.
Mansaré Naby Moussa 628-030-370