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Aboubacar Biro Soumah : « Le colonel a le sang dans ses mains, c’est pourquoi il refuse… »

Le président du parti pour le progrès et le changement PPC dénonce la lenteur des autorités de la transition dans la mise en place du chronogramme et la définition de la durée de la transition. Au cours d’une conférence de presse animée ce Mardi au siège de son parti, Aboubacar Biro Soumah s’est aussi exprimé sur le manque de consensus entre les acteurs politiques et le CNRD.

Alors que la CEDEAO brandit des  menaces de sanctions économiques et financières contre la Guinée, les autorités de la transition continuent de traîner les pas quant à la définition du chronogramme et de la durée de la transition. Le président du parti pour le progrès et le changement PPC dénonce ce manque de visibilité sur la conduite de la transition.

« Comment peut-on comprendre dans un pays où il y’a eu un coup d’État depuis le 5 septembre, nous sommes au 8e mois, et nous n’avons toujours pas une visibilité sur la transition? Même au Mali tout ne va pas bien entre eux et la CEDEAO mais au moins il y’a un chronogramme », a-t-il dénoncé.

Plusieurs organisations de la société civile mais aussi de défense des droits de l’homme ont sollicité auprès des autorités de la transition la lumière sur les crimes de sang commis sous le régime défunt.  Pour le président du PPC, le manque de volonté du CNRD à faire face à ces cris est  dû au fait que les nouvelles autorités soient liées à la commission de ces crimes

« Depuis qu’ils sont venus, ils ont refusé de mettre en place la cour contre les crimes de sang. Ça été demandé par les leaders politiques, les acteurs de la société civile, les journalistes mais ils refusent parce qu’ils se sentent concernés par les crimes commis. Je le dis ici le Colonel a le sang dans ses mains c’est pourquoi il refuse », a-t-il martelé.

Aboubacar Biro Soumah dénonce également des manquements dans la mise en place du cadre de concertation inclusif institué par le président de la transition.

« Le cadre de dialogue ne peut pas se décréter, le cadre de dialogue se négocie, et c’est un consensus. Nous sommes dans une période de transition et la transition parle de consensus pour pouvoir avancer », a-t-il laissé entendre.

Le leader du parti membre de la Coalition de l’alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) n’exclut pas les manifestations politiques comme dernier recours, si toutefois les recommandations des leaders politiques ne sont pas prises en compte.

Hady MITHE

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