Encore une phase importante s’ouvre pour la Guinée, une opportunité rocambolesque se dessine pour tourner la page des revers du passé, subis par un peuple qui a tant souffert de la mauvaise foie d’une vieille classe politique mafieuse, qui a passé tout son temps à dégouliner les attentes fortes et sociales d’un pays qui n’a plus foie en son avenir et en son destin, raison pour laquelle dans ce pays le temps s’arrête trop souvent et le progrès piétine toujours et cela à chaque fois que de nouvelles espérances naissent pour fixer les grandes orientations d’un destin commun à force de construire une histoire futuriste trop mirifique dans l’intérêt de tous.
L’habitude homérique de certains leaders carriéristes dans toutes les épreuves politiques traversées par le pays même celles plus grandes, est de promouvoir les acquis d’intérêts dans une servitude volontaire menacée par des épines peu dorsales, des causes présentées nationales pour bercer le peuple qui se plie à tout même celles impopulaires, c’est cela qui définit la responsabilité de ses prétendus intellectuels qui n’ont la solution en rien, qui critiquent tout, peignent tout en noir dans le sombre dessein de casser à chaque fois l’élan des nouvelles espérances afin de remettre le pays encore à la remorque des autres. Mais ça tombe bien : cette fois-ci ils ont en face d’eux un cénacle d’hommes avertis de leurs rires homériques, leurs rires bruyants et de mauvais cœurs, ainsi appelés à cause d’une scène du premier bréviaire de l’Iliade, où les dieux éclatent de rires en voyant la démarche claudicante des vulcains.
En politique, l’histoire, le parcours, le passé et l’avenir d’un leader sont des points nodaux qui doivent alimenter des générations.
Puisque cela est évident, il est plus que jamais crucial de dire à ceux qui rêvent déjà d’un destin national, présidentiel, des vieux démons qui veulent accidentellement gouverner ce pays, qu’ils n’ont ni la moralité encore moins l’aptitude requise pour occuper la plus haute fonction du pays. Certains parmi eux, issus des rangs majoritaires veulent s’imposer à la Guinée comme des cloches annonciatrices d’un holocauste politique et social. Mais la rigueur sapientiale recommande de leur dire, que cette heureuse formule d’où : « il nous faut au pouvoir pour que ce pays aille de l’avant, pour caser les ardeurs du retard accusé il y’a longtemps », cette envie de briguer la magistrature suprême du pays sans les autres est similaire à une infertilité morale sans équivalence qui doit sans doutes être repoussée aux calendes grecques.
Qui plus sont ces affabulateurs en panne d’arguments encore moins ces élites prétentieuses et despotiques incapables de présenter un projet de société d’une certaine cohérence politique qui pourrait forcer l’admiration même de leurs détracteurs et créer l’adhésion de tous, sans doute aucun. Cette phase de notre histoire politique est à l’humeur opportune de la conscience du peuple et de cette junte qui détient aujourd’hui l’avenir de tout le pays dans ses mains, il ne peut être radieux cet avenir que s’ils agissent dans l’intérêt de tous, c’est un devoir national qui se veut de stimuler les pages d’une nouvelle histoire qui veut s’écrire bien que mal avec une plume non barbouillée de mélasse et loin du fiel de l’aigreur et de la jalousie politique qui s’émeut dans le temps sévère et fâcheux des mauvaises habitudes face aux bonnes habitudes qui naîtront sûrement, car pour le moment chacun le veut.
Mais attention, ce n’est pas nouveau ni impressionnant, parce que de tout temps le pays subit, dans la répétition fastidieuse d’une histoire paresseuse, les appétits de pouvoir trop prononcés et les vanités intellectuelles et politiques. Heureusement que l’illusion d’être devenu quelqu’un dans le monde virtuel des médias et les tranchées de réseaux sociaux hospitaliers, ne sert qu’à flatter l’égo des simples d’esprit.
Les mauvaises intentions aussi ne sont suivies que de l’effet d’actions velléitaires exprimées dans la passion sur des plateformes sans grande portée.
Le peuple, lui sait, où il va et ne se fie pas aux commentaires pessimistes et prises de positions irrationnelles qui traduisent d’avantage des états d’âme, des blessures personnelles intimes, qu’ils ne seraient l’expression d’une volonté sincère de changer quoi que ce soit dans la société, ou d’apporter aux Guinéens des solutions à leurs problèmes.
Au contraire, en attendant, sans doute dans leur grande naïveté et ambition inavouée de prendre possession de la Guinée et d’être ceux qui décideront du sort des Guinéens, ils veulent créer des problèmes à toutes les occasions, et s’en prendre aveuglément à quiconque n’est pas d’accord avec eux ou serait une menace pour leurs manœuvres. D’où leur agressivité dans le ton et leur susceptibilité dans le débat.
Ironie du sort, ils se prétendent de “grands démocrates” et justifient leur “engagement “, intéressé et somme toute douteux, par le souci de défendre et promouvoir des droits citoyens et des libertés démocratiques. Peut-on se dire démocrate avec une prétention de pensée unique, revendiquer d’être patriote lorsqu’on n’a déjà traîné dans la boue son pays et mépriser ses institutions et tous ceux qui les incarne et les dirige ?
On verra maintenant et aussi dans l’avenir où tout cela les mènera et ce qu’ils pourraient en tirer comme bénéfice, en se rappelant qu’on ne peut interdire aux autres ce qu’on s’est permis, qu’on récolte toujours ce qu’on a semé, et que ce qu’on a fait subir aux autres, viendra aussi le jour de le subir à son tour.
Les Guinéens, cette majorité silencieuse consciente et lucide, imaginent ce que pourrait devenir la Guinée et quel pourrait être le sort des Guinéens si des esprits chagrins et exaltés, hostiles à toute différence, incapables de la moindre tolérance, venaient, par malheur, à disposer d’un quelconque pouvoir de décision.
Des pays qui se sont laissés tenter par l’aventure de la démagogie, ou des peuples qui sont tombés dans le piège sans fin des révolutions promises, vivent aujourd’hui dans le regret de la paix et de la sécurité perdues, ainsi que l’amertume du progrès interrompu et d’une vie plus éprouvante qu’avant.
Les Guinéens, qui ne vivent pas en marge du monde et de l’histoire, voient bien que les mêmes qui promettent monts et merveilles et qui croient avoir pour vocation de semer le désordre et le chaos, finissent souvent par devenir le cauchemar du monde d’après, quand ils auront ruiné tous les acquis et étalé leurs limites aux yeux de tous. Des expériences dramatiques dont les élites ne se servent jamais pour déterminer la conduite à tenir, trop pressées et préoccupées qu’elles sont d’arriver à leurs fins, mais qui inspirent à tous les peuples un effort de discernement et de vigilance et précipitent leur maturité. Aussi, dans bien des cas, le discours politique mirifique est-il décalé du sentiment profond dans la société et du bon sens commun tirés du vécu et de l’histoire. Chacun peut dire et penser ce qu’il veut, le peuple gardera toujours sa sérénité et décidera par lui-même et pour lui-même de son avenir et de son destin.
Chacun sait que même les changements les plus souhaités ont leur part de déconvenues, ceux qui arrivent à pas forcés, en dehors du cadre légal et normatif, presque à tous les coups, les peuples les ressentent durement dans leur chair et leur âme, sont marqués par la désolation et la ruine et font le malheur de tous dans l’insécurité créée et la pauvreté accentuée.
Dieu qui aime la Guinée lui évitera d’avoir à sa tête ou de suivre des citoyens qui pensent que sans eux, le pays n’a pas droit au bonheur, à la paix, à la prospérité, au respect, à la dignité pour ses dirigeants et ses institutions.
Ils ont toujours pensé que la Guinée les attend, ils ne réalisent toujours pas qu’il y a longtemps déjà qu’elle ne les entend plus.
Elle n’aime que ceux qui l’aiment, ne se donne qu’aux meilleurs de ses fils qu’elle choisit, et non à ceux qui voudraient s’imposer à elle sans en avoir la capacité ni la légitimité.
Tel est le cas aujourd’hui, tel sera le cas demain ainsi que pour toujours.
Dehors les faux-gladiateurs !
Aboubakr Guilavogui, Jeune passionné des lettres et ambitieux de la politique.
Guinée/Tribune : Il y’a pire que le mensonge en Guinée (Aboubark Guilavogui)
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