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Lutte contre le viol : Le Club des Jeunes Filles invite l’Etat à l’application effective des lois…

En dépit des multiples campagnes de sensibilisation contre les violences basées sur le genre, le phénomène du viol persiste toujours en Guinée. Selon la présidente du Club des Jeunes Filles, rien que pour l’année 2011, son organisation a recensé au total 100 cas d’agression sexuelle.

« En plus de ce chiffre, il y a d’énormes cas de viols qui ont été enregistrés par d’autres structures comme l’OPROGEM et la Brigade spéciale de protection des personnes vulnérables. Ceci montre combien de fois ces cas de viols ont flambé de nos jours dans notre pays. Et nous en tant que défenseurs des droits de la femme c’est quelque chose qui nous inquiète énormément », indique Kadiatou Konaté.

Selon cette activiste des droits de la femme, la recrudescence des cas de viol dans ces dernier temps « s’explique par une flambée de dénonciation sans actes majeurs pour punir les auteurs. Dans la plupart des cas, les victimes optent la solution en famille ou en catimini pour régler les cas viols. Pourtant nous organisations et gouvernement, nous multiplions des actions visant à encourager les familles victimes à aller vers la justice pour tout cas viol. Et l’option qui nous permet d’éradiquer ce phénomène dans notre pays. »

Quant à l’application des textes sanctionnant les violences faites aux femmes, la présidente du Club des Jeunes Filles de Guinée, souligne: « Nos lois sont faiblement appliquées en termes de lutte contre le viol en Guinée. Et d’ailleurs c’est le cas de toutes les autres violences faites en Guinée. Aujourd’hui il y a encore des dossiers qui traînent pendant 1 an voire même 2 ans. Il y en a d’autres qui restent sans justice. C’est très déplorable, on veut que les lois soient appliquées mais de manière effective. Aujourd’hui quand on met la main sur les violeurs à travers l’OPROGEM, la Brigade spéciale de protection des personnes vulnérables, quelques jours après la personne est libérée. Pour venir à bout de ce phénomène, on veut que la loi soit appliquée dans sa rigueur. Chose qui n’est vraiment pas comme l’on aurait souhaité en Guinée. »

Mohamed Barry

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