Le mouvement syndical guinéen s’est retiré ce lundi 12 février dès l’ouverture du dialogue avec le gouvernement prévue au siège du Conseil National du dialogue Social situé dans la commune de Dixinn. Cette décision rentre dans le cadre du non respect d’un des préalables dudit dialogue notamment la libération de Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG).
Après ce retrait, Elhaj Amadou Diallo, secrétaire général du CNTG, coordinateur du mouvement syndical guinéen, a fait le compte rendu : « nous nous sommes retrouvés cet après-midi pour parler des points de revendications que nous avons mis dans le préavis de grève notamment la libération immédiate et sans condition du camarade Sekou Jamal Péndessa. On n’a pas voulu aborder les autres points, tant que le camarade Pendessa n’est pas mis à notre disposition. Le patron du conseil du dialogue social est un conciliataire. Il nous a rassurés qu’il a déjà pris le devant. Mais très malheureusement, il n’a pas eu une suite favorable, voilà pourquoi nous sommes là. S’il avait été entendu dès le départ, on ne serait pas à ce niveau actuellement. Mais comme il n’a pas été entendu, voilà pourquoi le gouvernement a jugé opportun de le mandater pour qu’il nous reçoive. Mais on a pris aucune décision, tant que Sékou Jamal Péndessa n’est pas mis à notre disposition. Parce qu’on a enfreint sa liberté, et surtout la liberté de la presse», a-t-il expliqué.
Poursuivant il indique: « le préavis de grève finit le 16 février. Le 17 c’est l’avis de grève que nous allons déposer. Si toutefois, tous les points ne sont pas satisfaits, il n’y aura pas de prochaine rencontre, tant que Péndessa n’est pas libre», a martelé Elhadj Amadou Diallo.
Mansaré Naby Moussa