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Grogne des enseignants contractuels à N’Zérékoré : « C’est une épine qu’on a au pied », estime le DPE

La situation des enseignants contractuels est aujourd’hui au cœur des responsables de l’éducation de N’Zérékoré. Cela les préoccupe plus que jamais en cette ouverture des classes car plusieurs établissements scolaires publics sont en manque d’enseignants. Le directeur préfectoral de l’éducation Yozilé Kolamou est conscient de cette problématique. Pour lui, le problème de ces contractuels, c’est une épine qu’ils ont au pied.
interrogé ce mercredi 04 octobre 2023 par le correspondant régional de Kalenews.org, il est revenu d’abord sur les catégories des enseignants contractuels. « Le problème des enseignants contractuels c’est une épine qu’on a au pied, mais c’est une bonne épine. Il y’a deux catégories de contractuels. La première catégorie, c’est ceux qui sont inscrits officiellement sous contrat à la base avec les APAE, parce que c’est elles qui les prennent en charge. Quand le dossier est fait c’est suivi signé par le président de l’APAE de la localité, du DSEE, du maire avant que ça ne parvienne à la DPE pour mettre dans notre liste générale des contractuels. Ceux ci là c’est eux qu’on connaît comme les contractuels. La deuxième catégorie ce sont des stagiaires qui viennent se confier aux titulaires. Tous ceux ci réclament aujourd’hui qu’ils sont des contractuels, non. Je viens vous dire je veux me perfectionner et j’apprends quelques choses auprès de vous donc je suis stagiaire. Nous sommes en train de combattre ça. Certains titulaires ne veulent pas aller en classe. Ils se font remplacer par des stagiaires. Quand il est là-bas en exprimant le besoin le directeur est conscient que ce n’est pas un besoin, donc ce n’est pas remonté. Mais le contractuel se dit contractuel. C’est pourquoi quand ils disent de s’engager tout le monde sans exception, c’est là-bas on veut faire la part des choses. Il y’a eu plus de 1 000 faux diplômes retrouvés sur la liste des contractuels. Oui le pays est en besoin, mais vous voulez accepter qu’on mette n’importe qui, non. Il faut qu’on fasse la part des choses. Les vrais enseignants contractuels seront engagés et le gouvernement a dit qu’il les prendront en charge de façon graduelle », a-t-il rappelé.

Poursuivant, il les a rassurés qu’ils seront payés. « Les dispositions sont en train d’être prises ils seront payés. Ceux qui vont continuer à travailler avec nous, non seulement leurs arriéré seront payés selon la déclaration des autorités, qui ont la charge de les gérer graduellement. Nous allons faire de sorte que les choses soient harmonisées. L’effectif que nous avons aujourd’hui comme contractuel pour que nos cours démarrent effectivement nous sommes dans les 812 besoins en enseignants. C’est un effectif provisionnel au primaire niveau préfectoral. Selon les groupes pédagogiques, une classe pour un enseignant. Au secondaire niveau préfectoral plus 260 besoins en enseignants. Dans l’ensemble on a besoin de plus de 1000 enseignants pour la préfecture. Les contractuels dépassent le nombre de titulaires. Il y’a aussi l’insuffisance des tables-bancs dans certaines écoles les enfants sont assis à même le sol. Nous sommes en manque de 16 593 tables-bancs dans les écoles publiques pour toute la préfecture », a-t-il affirmé.

De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano kalenews.org

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