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Stratégie africaine de création et de rétention de la richesse : Mettre fin au paradoxe d’une Afrique riche aux populations pauvres

Le Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA BSR/AO), en partenariat avec Africable et la CEDEAO, a organisé, hier jeudi 23 octobre, à l’hôtel Salam, une conférence-débat sur la Stratégie africaine de création et de rétention de la richesse (SACRR). Ce forum public avec les acteurs de la vie socioéconomique, politique et culturelle a permis à ceux-ci de prendre connaissance avec cette nouvelle Stratégie dont l’objectif principal est d’aider le continent africain à contribuer, de manière optimale, à la création de la richesse globale avec une capacité renforcée de retenir une part plus importante des richesses générées de l’exploitation des ressources naturelles, humaines et des opportunités.

Le Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA BSR/AO), en partenariat avec Africable et la CEDEAO, a organisé, hier jeudi 23 octobre, à l’hôtel Salam, une conférence-débat sur la Stratégie africaine de création et de rétention de la richesse (SACRR). Ce forum public avec les acteurs de la vie socioéconomique, politique et culturelle a permis à ceux-ci de prendre connaissance avec cette nouvelle Stratégie dont l’objectif principal est d’aider le continent africain à contribuer, de manière optimale, à la création de la richesse globale avec une capacité renforcée de retenir une part plus importante des richesses générées de l’exploitation des ressources naturelles, humaines et des opportunités.

L’Afrique est un continent riche. Le taux de croissance économique se situe à un niveau acceptable ces dernières années. L’Afrique contribue fortement à la création de la richesse générale mais en profite peu. Mais le paradoxe est que la majorité des africains vit au dessous du seuil de la pauvreté qui ne cesse, d’ailleurs, de s’accroître.

Pour mettre fin à ce contraste, une nouvelle initiative vient de voir le jour. Il s’agit de la Stratégie africaine de création et de rétention de la richesse (SACRR). L’Objectif principal de cette Stratégie est d’aider le continent à contribuer, de manière optimale, à la création de la richesse globale avec une capacité renforcée de retenir une part plus importante des richesses générées de l’exploitation de ses ressources naturelles, humaines et ses opportunités d’investissement et marchés régionaux.
Il s’agit, à travers la SACRR, de construire des Etats capables, comptables et réceptifs à travers l’Afrique de l’Ouest et partant tout le continent, de repenser la régionalisation afin qu’elle offre aux Etats africains l’opportunité de se développer à partir du socle économique et fiscal de l’Afrique; de repenser la globalisation afin d’offrir aux citoyens une croissance assortie de paix, de prospérité et qui constitue une source soutenue d’accumulation de la richesse privée, enfin, de repenser la globalisation pour offrir aux citoyens plus d’opportunités que de risques dans l’accumulation de la richesse privée.

La conférénce-débat organisée hier, a permis au directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’ouest de la CEA, Dr Abdoulaye Niang, de présenter la Stratégie aux médias maliens ainsi qu’au grand public. La conférence était présidée par Moussa Alassane Diallo, PDG de la BNDA avec comme modérateur, Moussa Diarra. Dans son mot de bienvenue, le Conseiller du PDG d’Africable, Zoubéïrou Maïga, a indiqué que l’Afrique doit refuser la main tendue car elle est riche. La Coordinatrice de la SACRR, Mme Ngoné Diop, après avoir rendu un hommage mérité à notre compatriote, Dr Abdoulaye Niang, pour le travail inlassable mener dans ce processus, a insisté sur les enjeux pour inverser la tendance
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Le Directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’ouest de la CEA, Dr Abdoulaye Niang, s’est surtout préoccupé sur la nécessité de l’établissement d’un partenariat gagnant – gagnant dans le cadre des relations d’affaires public – privé. Il est convaincu que l’aide publique au développement ne peut pas développer notre continent. De même, la coopératioon avec les pays émergents comme la Chine, ne feront pas mieux. Pour lui, il faut faire en sorte que les richesses créés restent sur place par la transformation de la production locale et l’interdépendance économique entre les pays africains.

Faut-il signaler que cette conférence de Bamako était l’une des activités inscrites au programme de communication stratégique pour lequel une mission conduite par Abdoulaye Niang séjourne dans notre pays et qui devra se poursuivre dans les quinze pays de la sous-région. Ces forums ont pour objectif majeur de construire une plateforme soutenue pour stimuler le changement d’attitudes, raffermir la volonté et la détermination collectives aux fins de créer des co-entreprises transafricaines et des joint-ventures avec d’autres corporations multinationales pour exploiter les marchés sous-régionaux, les ressources humaines et naturelles dont regorge le continent africain.

Ces forums publics constituent également une phase importante dans la préparation du Forum des affaires sur le riz – qui se tiendra à Bamako et à Ségou du 28 au 30 octobre 2008 – et partant, sur les autres produits stratégiques. Ces rencontres permettront d’identifier les agents de changement, de mobiliser les investisseurs actuels et potentiels et de faciliter les échanges d’affaires entre les différents acteurs.

Youssouf CAMARA

Avec malijet.com/ Octobre 2008

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